This guy is just a badass fuckin 'indian drug addict, but he is Fbi too!
Voila une série bien fraiche pour les amateurs de western moderne, les amateurs de polars borderline, les amateurs de complots, de drogues, de jolies pepées déglinguées...
Pour résumer Scalped, les choses qui me viennent en tête sont: Danse avec les loups et Donnie Brasco, Coeur de Tonnerre et Premiers pas dans la mafia, Leonard Pelletier et Rush (celui de 1991, pas le futur Ron Howard, ndl'a)
Tout commence par le retour de Dashiell Badhorse dans la reserve qu'il a quitté une quinzaine d'années plus tôt.
Premier constat, rien n'a changé en son absence, la misère est toujours omniprésente, la vie dure et les méthamphétamines dans chaque poche. Il va se faire engager comme adjoint du shériff et tenter de remettre un peu d'ordre dans ce bourbier qu'est Prairie Rose (le nom de la réserve), histoire de ne pas effrayer les clients du casino qui va s'ouvrir.
Se retrouver dans son lieu d'enfance ne va pas lui simplifier la tache, surtout que son Boss, le chef de la tribu, est le directeur du casino mais aussi un chef mafieux notoire et que Dash est en fait un agent du FBI infiltré.
Les tentations se trouvent à chaque coin de rue pour Dashiell, entre la fille du Boss, le boss lui même et son patron au FBI qui compte sur Dashiell pour accomplir une vengeance vieille de plus de trente ans!
La personnalité bien trempé de Dash va se prendre de rudes coups!
Avec Scalped, pas de mise en jambes, on rentre directement dans le vif du sujet, un peu comme si la série The shield c'était transporté en terre indienne, comme si la prostitution, l'alcoolisme et la corruption étaient les uniques bienfaits que l’Amérique ai apporté à ses premiers natifs, comme si la vie dans la réserve ressemblait plus à un acte de survie, ou une forme d'enfer sur terre, ou l'état d'urgence est permanent pour ces laissés pour compte de l'american way of life. Une terrible et violente plongée dans cette réalité oubliée, mais qui est un bijou qualitatif de description d'un quotidien qui semble irréel tellement il est désastreux.
Un constat inavouable, à des kilomètres des super héros qui sauvent le monde, mais dont les habitants de Prairie Rose préféreraient leurs défaites pour ne plus avoir à supporter ce quotidien, rythmé par les chèques de l'état en début de mois, dépensés aussi vite, par les meurtres des pères et des frères, et la prostitution des mères et des sœurs. RM Guera, le dessinateur, est yougoslave et a connu la guerre, la réserve c'est l'ex-Yougoslavie sur quelques kilomètres carrés.
Lisez Scalped, vous deviendrez accro!
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