Central Comics Paris
25 rue de l'Ambroisie
75012 Paris

ouvert du lundi au samedi de 11h à 20h
ouvert le dimanche de midi à 19h30

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courriel: contact@central-comics.com

mercredi 30 juillet 2008

Back in hollidays!



Demain , je pars enfin pour hk (et ouais j'aime la raconter et dire hk pour hong kong), depuis le temps!
Comme dit précédemment, petite pause boutique et session vacances, mais j'en profite pour annoncer le programme de la rentré, à savoir samedi 13 septembre , des 15h30, Jung en dédicace pour Couleur de peau : miel, et le 18 septembre, vernissage de l'exposition Joie Sucrée de Joysuke Wong.
Je viens d'envoyer les visuels aux personnes concernés et j'attends leur aval pour diffuser tout ça!
A bientot, d'Asie!

jeudi 24 juillet 2008

fermeture de la boutique, vacances!


Samedi soir, la boutique ferme jusqu'au 18 aout, mais le blog ne va pas être en pause pour autant. J'ai décidé de transposer mon futur voyage en asie à travers cet outil.
Mercredi 30 juillet je décolle de Paris pour la ville dont je rêve depuis 20 ans: Hong kong!
Bruce lee, john Woo, la skyline plus belle que N.Y. La ville qui inventa le toy design, le star ferry,les dim sum, le graphisme, sneakers street... 12 jours qui vont passer trop vite, je le sens déjà!
Donc ce blog va devenir un souvenir, carte postal instantané, de mon périple seul.
Enfin des vacances studieuses et préparatives de la rentrée et dans l'esprit du shop, avec une visite dans la galerie de michael Lau, le hk comicon, et la préparation de l'exposition de Joysuke Wong, une illustratrice qui représente le renouvèlement du pop art asiatique(plus de détails visuels sur son blog ou dans un ancien post). Je tiens donc ce blog qui se transforme en forme de journal public, parce que je n'ai rien à cacher et pas de lecteurs, pas de pudeur aussi sans doute! Surtout rien à cacher!
peace!
Pour info: la boutiques est fermé demain pour des raisons persos, mais samedi de 14h à 19h, ouvert , donc venez préparer vos lectures d'été et tapez la causette avec votre serviteur!

La fin de leur monde

Regarde ma terre en pleure
Mais les choses ici prennent une telle ampleur
Les fils partent avant les pères, y a trop de mères en sueur
Quand les fusils de la bêtise chantent le même air en cœur
Le mangeur d’âme à chaque repas s’abreuve de nos rancœurs
Je l’entends toutes les nuits, las des fantômes qui la hantent,
Las de leurs complaintes,tellement que des fois elle en tremble
Par le sang de la haine, constamment ensemencée,au pas cadencé, Quand ce dernier chasse le vent hors des plaines
Rien n’a changé depuis, où je vis, Juifs, Catholiques,
Musulmans, noirs ou blancs, fermez vos gueules, vous faites bien trop de bruit
Comme ces orages dont l'eau se mêle à nos larmes,
Et leurs chocs sur le sol aride dont l’uranium à voler l’âme
Je veux pas d’une ville aux cimetières plus grand que la surface habitable
Même si paraît que de l'autre coté tout est plus calme, plus stable
Je veux pas qu’après le jour J, les survivants survivent sous le néon,
Trop proches du néant, car le soleil les prive de rayons
Les artères pleines d’amer comme un caddy au Géant,
On charge, on charge, à la sortie c’est tout dans les dents
J’crois que c’est dans l’ère du temps, chacun cherche son bouque émissaire
Ouais, d’une simple vie ratée à l’envoi d’une bombe nucléaire
L’amour manque d’air dans leur monde, nous on suffoque, tout ce qu’on supporte,
Ca pressurise, et c’est les psys qui vont exorciser,
Que quelqu’un me dise,si j’ai des chances de voir enfin la paix exigée.
Qu’un jour les abrutis s’instruisent,
Perché sur ma plume, j’attends c’ moment observe ce bordel
De petites flammes montées au ciel, pour elle j’ai saigné ce gospel
"Héra" se barre à tire d'ailes; las de la sève qu’on tire d’elle
On clame tous ce qu’on l'aime, mais aucun de nous n’est fidèle
Jalousie et convoitise, se roulent de grosses pelles
Quand les problèmes viennent, on règle ça à coup de grosses pêches
Et pendant ce temps là, certains amassent des sous par grosses bennes
Devine qui est ce qui creuse mais avec des plus grosses pelles
Quand est ce qu’on y arrive, là où le bonheur désaltère
Mon futur se construit, sans cris, sans mecs à terre,
Ni de centrale en fuite rien sur le compteur Gegere
Et finalement conscient qu’ici, on est que locataire
Tu parle d’une location, regarde un peu ce qu’on en a fait
Quand le vieux fera l’état des lieux, on fera une croix sur la caution
On aurait du le rendre comme on nous l’a donné,
Clean, sans taches, et innocent comme un nouveau né,
Seulement les nôtres meurent de faim en Afrique
Et y a pas assez de fric pour eux
Alors la dalle faudra la tempérer
Les hommes tombent sous les rafales racistes,
Mais on peut rien pour eux,
Alors les balles faudra les éviter
Le cul devant la télé, occupé à rêver,
le doigt poser sur la commande, on se sent exister
On râle, on gueule, on vote, espérant que ça va changer
Mais dresse tes barricades et tu les verra tous hésiter
Garni d’incompréhension et de stèles géantes,
Le globe rêve de compassion et de bourgeons renaissant sur ses branches
Les mêmes qu’on laissera crever un soir de décembre, dans le silence,
Juste un bout de carton pour s’étendre,
Tout le monde à ses chances, de quelle planète vient celui qu’à dit ça ?
Un homme politique, je crois, live de Bora Bora
Pendant que les foyers subissent, façon tora tora,
Mais bon c’est bien trop bas, alors forcément il ne nous voit pas
Parole et paroles et paroles, ils ont promis monts et merveilles,
Mais les merveilles se sont envolées,
Il reste que des monts, mais c'est raide à grimper
Et au sommet, y a que des démons en costumes cendrés
Et en bas, c’est les jeux du cirque, César Avé
Parce qu’on va se faire bouffer par des fauves qu’ils ont dressés
On note une sévère chute de sang sur la map, une montée d’air noir
Un jour on payera cher pour une bouffée d’air pur
Ici c’est chacun sa culture, chacun son racisme
Seulement sur fond blanc, c’est le noir qui reste la meilleure cible
Les temps changent c’est sur, mais y a toujours des irascibles
Ils ont le bonjour d’Henry, d'Arron, Mormeck ou Zinédine
A l’heure où les gens dînent,
Y en a encore trop cherchent, pour eux pas de 8 pièces, ils crèchent au parking
Tout le monde s’en indigne,
Ca dévalue le quartier, ça effraye mémé,
Et on sait bien ce que mémé va voter
Du haut de leurs tours de biz’, droites comme la tour de Pise
Jumelles sur le pif, ils fractionnent, divisent à leur guise
On s’étonne ensuite que ça finisse en fratricide
Car tout ce qui compte c’est de gonfler les commandes de missiles
Vive la démocratie, celle qui brandie la matraque, face à des pacifistes,
T’es pas d’accord, on te frappe,
Multirécidivistes : c'est jamais ceux là qu'on traque
Ils vivent en haut des listes et mettent leurs tronches sur les tractes
Ce monde agonise, vu ce qu’on y fait, c’était prévisible
Comme la goutte sur le front, dès que la merde se profile
Mais la peur atrophie les cœurs, peur de tout ce qu’on connaît pas
Alors on se barde de préjugés débiles
De partout les extrêmes dominent, en prime time,
A chaque fois qu’ils déciment une famille
Et bien avant ces régions où sévie la famine
Image trop crue pour un beauf devant sa viande trop cuite
Lui qui croyait que l’euro ferait beaucoup d’heureux,
Pour les vacances faudra attendre un peu ou gagner aux jeux
Mais là c’est pas trop l’heure, demain très tôt y a le taffe
Comprend ce monde va trop vite, aucune chance qu’on le rattrape
Sur la route des principes, ils ont mis des pièges à Loups,
Des gilets dynamites, et des skeud y en a un peu partout
Faudra faire gaffe aux mines, aux puits d’où la mort s’écoule
Il a beau être vif, mais à la longue il évitera pas tout
Et un de ces quatre il finira par tomber,
J’espère qu’il y a aura quelqu’un pour aider le prochain à se relever
J’espère qu’il sera pas comme le notre, aigri et crever
Et j’espère surtout que celui-là essayera pas de se faire sauter

Akhenaton:

Tu sais, on vit dans la télé,
Le globe s'est fêlé,
Ils servent de l'emballé mais en vrai c'est la mêlé
On s'prend à espérer des choses simples
Mais leur fabrique à peur s'est mise en branle
Tout ça pour les dérégler
cris sans cicatrices, terreur dans la matrice
Ils disent qu'une vie de plus à New York Paris Londres ou Madrid
Alors c'est comme ça une échelle dans la peine
On aime ces catastrophes quand des gens manquent à l'appel
Surtout s'ils nous ressemble, on les film à la morgue,
Et nous dans les sofas content d’échapper à la mort,
Il reste dans les cœurs l'anomalie appelée peur
Et grâce à ça de toute part ils ont recours à la force,
C'est une révolution, cette fois elle est de droite
Voilà pourquoi le chantage à l'emploi dans pleins de boîtes
Voilà pourquoi ils veulent à tout prix implanter la croix
Et face à la télé souvent on les croit dans leur droit,
Ils disent c’est humanitaire
Mais ils niquent les mers et la terre pour chaque écart c'est la guerre
Si le quotidien est précaire,
C'est qu'ils nous dressent à être délétères et se contenter de joies éphémères
Si l'Afrique est en colère, c'est parce que les trusts la pillent
Seuls les généraux corrompus coopèrent et jouent des vies au poker
Est-ce que la rancœur et le désir d'revanche est tout ce qu'on leur a offert?
On parle du droit des femmes quand leurs maris les frappent,
Avec des clichés religieux sortis tout droit des fables
Comme ci ici elles étaient bien depuis le Moyen-Âge
Mais c'est en 46 que c'est ouverte une nouvelle page
Maintenant elles nous valent, on dit dans les ouvrages
Pourquoi elles touchent moins de pognon à compétences égales?
Pourquoi elles seraient moins faites pour êtres responsables ?
Alors qu'elles nous ont tous torché le cul nu dans le sable
On force sur la boisson, parie sur les canassons
Mais la réalité c'est qu'ils nous font bouffer du poison
Et dans l'hôtel du bonheur beaucoup font la valise,
L' espoir tué par des fanatiques libéralistes
Pas de bombes S.A.L , ni de grosses salves
La stratégie est simple ils exploitent et ils affament
Quand on les voit à la télé ces cons ont l'air affables
Mais le monde est à genoux quand ces bandits sont dix à table
Des comptes sous faux noms ils prétendent agir au nom de la liberté
Mais c'est la monarchie du pognon
La France et les States par factions interposées
Se livre une guerre en Afrique, et tu veux rester posé?
Freedom par-ci démocratie par-là
Mais j'ai mater sous la table et j'ai vu que c'était que des palabres
La vrai mafia non la cherche pas en Calabre ni dans ce bled
Où dans les quartiers pauvres à quarante ans on tombe malade
A fumer du mauvais tabac et manger de la merde
Où le xanax fait un tabac avec l'alcool fort
Les rues deviennent des grosses forges
Et le métal y est commun monté sur grosses crosses
La violence au quotidien de tant de gosses pauvres
Et moi j'attends l'apocalypse après cette apostrophe
J'en ai marre de tous ces mensonges qu'ils colportent
Pour les servir , dans de nombreux cas il y a mort d'homme
Tous terroristes j'entend leurs théories
Venter le sacrifice pour des principes c'est horrible
Les mômes survivent nourris à l'eau et au riz
Pendant que leur pouf se baladent à Aspen ou St Morritz
La flore crame la faune canne
Dit : c'était des barbus qui lâché l'agent orange sur le nord Vietnam ?
Non c'était les boys mais qui peut m'indiquer la justesse d'une cause
En partant de là chacun écrit ses droits
Désolé je trouve aucune excuse à Hiroshima
On peint l'histoire comme on colorie vite une image
Et peut importe qui se fait tuer chaque fois je le vit mal
On croit en nos gendarmes qui servent et nous protègent
Du moins, est ce au Rwanda quand ils jouent du lance rocket?
Pour placer le pantin qui conviendra a la France
Une casserole de plus au ministère de la défense
Il se crêpe le chignon au fond ils sont ignobles
Sur la conscience des députés y en a plus d'un million
"Quand ils font les aiguilles nos politiques ont des chignoles"
Défilent sur des chars le 14 , ils se bignolent au son de la marseillaise
Et d'une imagerie guerrière qu'ils veulent tranquillement refiler aux élèves de leur appart dans le 16
On voit un tableau différent : ils disent croire en dieu mais croit en ce qu'ils possèdent
Ils trouvent même pas un corps dans les ruines du world-trade mais sortent des débris le passeport de Mohamed
Je peux plus exprimer combien on trouve ça grotesque
Tu comprends pourquoi "ça le désire" dans les bibliothèques
Au collège de le vie ils jouent les profs d'histoire
Et abreuvent le quotidien de milles sornettes illusoires
On a battis une forteresse on l'a nommé alamut
Coincé physiquement entre garde à vue et garde à vous
Compte tenu de la pression patriotique j'admire les gens de gauche en Israël , en Amérique
est ce qu'on vaut mieux en France
désolé si j'insiste mais regardons nous franchement,
on est aussi raciste, ensuite on vend de la liberté au marché public,
putain le drame avec les valeurs de la république.
La république, elle passe ces week-end en régate
puis se prostitue de toutes part pour un airbus ou une frégate,
elle exécute dans une grotte des opposants canaques
et mange à table avec des gars style Giancanna
puis explose le rainbow warriors
et dessine les frontières du tiers monde à la terrasse du Mariot,
sponsorisent les fanatiques aux 4 coins du monde,
les entraînent aux combats et manipuler les bombes
le collier casse, ces cons échappent à tous contrôles
et quand ils mordent la main du maître alors on crie aux monstres.
ils discutent notre futur autour d'un pichet
pour notre sécurité zarma, ils veulent nous ficher.
C’est la france de derrière les stores
et j'en ai marre de me faire gruger
par des tronche de dispenser de sport.
je me bat pas pour la porche mais pour un meilleur monde
avec mes petits bras
Souvent à cette époque ou la terreur gronde
ou la frayeur monte, je travaille sur moi chaque seconde
pour être un meilleur homme.
On vit en ces temps où dans un taudis de Paris.
36 gosses meurent brûlés vifs quand les demandes en HLM dorment
depuis des années dans les archives
alors que des employés de la mairie en obtiennent avec terrasse et parking
t'appelle pas ça du racisme
après ils pleurent quand perdu on revient aux racines.
ils ont caricaturés nos discours radicaux
et l'on résumé par wesh wesh ou yo yo !
Nous complexé, si peu sûr de soi,
on s'interpelle entre nous, comme rital, rebeu ou renoi.
Chaque jour, la grande ville resserre l'étreinte
et tu peux voir les noms des nôtres évaporés écrits sur des trains.
Ma vie, un mic, une mix-tape, loin des ambitions
de ce qui sera élu président en 2007
j'adore ce moment où il dévoile le minois
de qui devra tailler des pipes monumentales au chinois.
à défaut d'argent putain, donnons du temps,
dans nos bouches le mot liberté devient insultant
car c'est les soldats qui le portent et non plus le vent
comme si le monde était rempli de cruel sultan.
Mécontent des schémas qu'on nous propose, je cultive maintenant
les roses dans mon microcosme.
Mesure les dégâts minimes que mon micro cause.
Ca ne peut qu'aller mieux alors j’attends la fin de leur monde.

Un an déja



Il y a un an, j'arrivai à Séoul et me prenais une grosse et agréable claque, découvrant l'Asie et surtout son secret le mieux garder, la Corée du sud...
La veille , pendant que l'avion s'envolait, la police genevoise évacuait le mythique squat de Rhino, on je me trouvai encore le dimanche soir. Une époque mourrait, la culture alternative disparait de cette ville que j'aime, parfois je suis fatigué d'assister à la fin, la fin du mouvement free en france, la fin de la culture alternative de Genéve... La mort du rap, du graffiti spirit... Genève a une scène vivante, pas complètement disparue, mais la futur fermeture d'Artamis... Aujourd'hui je voudrais passer quelques jours à Genève pour voir si en un an les gros cons de potes de Blocher ont réussit à détruire les forces vives de cette ville, et leur montrer le coté obscure de la force!

vendredi 18 juillet 2008

Wu Tang 4 eva!
















Fete nationale











On va commencé par quelque chose qui n'a rien à faire sure ce blog, mais en même temps c'est un peu une période calme, la boutique est un joyeux bordel, j'ai du retard sur les retours, tout doit être prêt pour mardi, c'est la dead line, les flyers pour les expos de joysuke et gregos sont... en cours, les visuels pour les dédicaces sont...inexistants, mais normalement la semaine prochaine le v.2 du site devrait être en ligne. En même temps j'ai mis 2 ans et demi pour avoir la v.1(merci à toi Tristan pour le boulot et le temps consacré), je suis pas à deux minutes prêt!

Donc je vais parler de la fête nationale, et quelques photos du feu d'artifice de Trouville.
Le week end dernier, l'absence de clients et le soleil m'a poussé à partir passer le pont chez mes grands parents à Deauville. Départ à 18h avec Mag et sadam, direction la Normandie.
2 heures de routes ou on a alterné discours sur le vent, épanouissement personnel, recherche de son moi et grosses conneries, en gros j'ai remplacé la Tup le temps du voyage. L'arret obligatoire station service pour acheter des comics en lots n'a rien donné, si ce n'est sadam qui gambade sans laisse sur le parking de la station, ca fait toujours de l'effet!
Diner tranquille avec mes grands parents, suivit d'un visionnage d'un film avec H.Ford, ou il apprend qu'il a un fils, vu que la fois d'avant on nous avait présenté son père. Mag s'endort devant le film. Gilles me téléphone , y'a une open air a une petite demi heure de la ou nous sommes, je lui dis que nous le rejoindront plus tard, quand Mag sera réveillé.
La miss se réveillera à 3h du mat, grâce à l'aide précieuse d'Alex qui a eut la bonne idée de l'appeler au milieu de la nuit.
Je m'étais moi même endormi devant le deuxième épisode de la nouvelle série sur Golgo 13, un manga que ce serait bien que tout le monde le lise, y'a deux volumes en france, chez Glénat, deux grosses compiles à 20 € le volume, jetez vous dessus!
L'aparté étant finit je peux revenir sur ce départ en teuf a 3h 30, arrivé la bas à 4, petit squat jusqu'à 7, et retour maison. Sur le chemin on se fait flasher pour exces de vitesse, 53km, alors que c'est limité à 50... La mafia c'est l'état me disait mon père!
Dodo bien mérité de 7h30 à 11h30.
Vers une heure je file emmerder mon collègue et ami Yannick, qui travaille à la maison de la presse de Deauville. Ça tombe bien c'est l'heure de sa pause, on va se jeter une bière et je rentre déjeuner.
Gilles est à la plage, Mag et moi je rejoignons.
Aprés midi soleil, promenade, jongle, et discussions, le soleil m'a abruti!
Au son indien d'u picnic à coté de nous sur l'herbe.
Nos joyeux camarades rentrent sur Paris et nous nous partons manger un plateau de fruits de mer à Trouville avant le feu d'artifice.
J'ai eut du mal à le finir ce plateau, mais qu'est ce que c'est bon!
Ensuite direction chez Yannick pour le capter et le petit feu qui me sert à tester mon appareil photo, en 5 ans je ne sais toujours pas m'en servir, je découvre!
Retour chez Yan, échanges de vidéos glanés ici ou la, mode geek tous les deux, mag qui se casse la tete de la chaise et on veut tous craquer pour la wacom à 3000€ qui ne me servira jamais à rien!
2 heures l'heure d'aller ce coucher.
La journée de lundi fut calme, un tour à la pâtisserie, déjeuner dans le jardin, après midi transat bd, ça y est 20th century boys, c'est finit, vivement la trilogie live!
Tour en ville, vodka-calva au Zoo, diner et retour.
Arrivé sur Paris vers minuit et quart.
Je retrouve une connexion internet apres deux jours sans, et la une moyenne nouvelle m'arrive, la personne qui devait me louer un studio sur Hong kong, ne peux plus. Va falloir trouver un hotel dans les mêmes prix...
'étais bien content d'apprendre ça à 15 jours de mon départ!

mercredi 9 juillet 2008

Mutafukaz














Mutafukaz est une bande dessinée européenne aux influences comix et west coast, qualifiée d'OVNI par certain, de nouvelle vague de la BD par d'autres. C'est le premier titre d'un jeune auteur du nom de Run connu aussi sous le pseudonyme Run 777.

Ce titre reste difficile à ranger dans une case tant son apparence se retrouve véritablement à la croisée des genres et brassant de multiples références. Mais les libraires ne s'y trompent pas et rangent en grande majorité ce titre à côté des comics américains et des BD dites indépendantes. [serie b-z : ovni/Men In Black, catch mexicain, gangs latinos, mafia japonaise, culture latino américaine (Santa Muerte, Vierge de Guadalupe, Lucha Libre...)

L'auteur ayant étudié le design graphique et étant un grand nom du toys design avec Rolito, a par ailleurs apporté tout son savoir-faire, tant dans le character-design de ses personnages que dans le format d'édition de l'ouvrage dont il signe le "book design".

Voici l'épopée rocambolesque de deux acolytes, Vinz et Angelino, habitant dans la ville de Dark Meat City. Après un banal accident de scooter, Angelino se voit touché par un affreux mal de crâne. Allucinations, vision, parano (ou non!), Angelino ne sait plus ou donner de la tête...D'autant plus que Vinz ne croît en rien aux « fabulations » de son camarade.
Consultation de médecin par Angelino, déambulation dans les rues du quartier de Rios Rosas, très vites les deux compères se retrouvent face à des hommes, version hommes en noir, peu scrupuleux et ne désirant qu'une chose, leur élimination pure et simple.
Après une attaque digne des sections spéciales dans leur appartement, Angelino et Vinz se retrouvent exilés dans le ghetto de Palm Hill, fuyant une menace dont ils ne soupçonnent pas la grandeur.
Avis de recherche sur leurs têtes, poursuites et fusillades, Angelino, toujours suivit par son colocataire, se découvre une force, projetant son sang par les battements de son cœur fulgureux et épineux, qui leur permettent de se sortir des situations périlleuses auxquelles ils sont confrontés. Leurs aventures ne font que commencer et pourtant, ils sentent qu'ils sont mêlés à une histoire qui sort de l'entendement...

  • Angelino : Angelino vit avec son pote Vinz dans une chambre d'hôtel dans le quartier latino Rios Rosas, à Dark Meat City. Il gagne sa vie uniquement de petits boulots...un jours qu'il livre une pizza sur son scooter, il se retrouve nez a nez avec une vieille camionnette française qui n'avait quasiment plus de freins, l'accident est inévitable... depuis ce jour, il se plaint d'un énorme mal de tête et est pris d'hallucinations, il voit des ombres bizarres a certaines personnes dans la rue...il ignore que ces "simples" hallucinations vont le conduire dans une course poursuite avec des agents gouvernementaux décidés a l'anéantir et même une force extra-terrestre...
  • Vinz : Vinz est le meilleur ami d'Angelino. Ils sont inséparables depuis leur rencontre a l'orphelinat. Vinz est un jeune homme squelettique, dont la tête est en feu (une sorte de combustion spontanée à sa naissance, mais l'histoire ne dit pas pourquoi il continue de flamber !) Au début de l'intrigue, il ne croit pas les dires d'Angelino concernant ses hallucinations et pense plutôt que son ami devient paranoïaque...
  • Willy : Willy est une chauve souris qui s'est échappé d'un laboratoire de recherche de l'armée. On ne sait pas comment il a connu Vinz et Angelino mais on sait qu'il est vraiment lourd, toujours dans des plans foireux et en train de dire ce qu'il pense de tout ! Au début, Angelino pense que c'est Willy qui l'a rentré dans cette histoire infernale, mais il se rends compte que ce qui se passe dépasse largement la Mafia Russe...
  • Candy : On ne sait rien de Candy, elle n'apparait dans aucun des tomes actuellement disponibles.
  • Professeur Fagor : Il est le premier scientifique à disparaitre mystérieusement à Dark Meat City, il y a tout juste 6 ans.
  • Crocodile : Crocodile est un membre des hommes en noir, il a énormément d'expérience sur le terrain et il est décidé a attraper Angelino et son pote coute que coute, après la raclé qu'il prends dans une ruelle à leur première rencontre.
  • Bruce Maccahabee : Bruce est le chef des hommes en noir, bizarrement il est habillé d'un costume beige... Bruce semble être une machine immortelle et à l'épreuve de tout !
  • Section Z7 : C'est la section Z7 qui entreprend la mission au domicile d'Angelino et Vinz. Ils sont censé être un des commandos les plus entrainés et efficaces de toutes les autres unités mais ils échouent et n'arrivent pas à capturer Vinz et Angelino.
  • Mister K : Mister K est un personnage mystérieux, apparemment très haut placé et craint.
  • Luna : Luna est en fait la raison de l'accident de scooter d'Angelino, il a tourné la tête pour admirer cette belle plante et se prends de face la vieille camionnette... on en apprend plus sur Luna dans le tome 2.

  • El Diablo : El Diablo est un catcheur, ennemi juré de Jessy Christ sur le ring, mais en réalité ils sont très amis.
  • Jessy Christ : Jessy Christ est un grand ami de El Diablo, également catcheur.Il meurt mysterieusement.
  • La Sentenza : On ne sait pas grand chose sur lui, il a l'air très gros et très stupide mais aussi très puissant. Il pretend s'être fait enlevé par des extra-terrestres.
  • Feliz : Feliz a un énorme nez en forme de pomme de terre.
  • Tigre : Tigre est un véritable gentleman. Sur le ring ou dans la vie de tous les jours.
  • Headache : Headache serait en fait un sado-masochiste catcheur...
  • Becquerel Boy : On ne sait absolument rien de Becquerel Boy, hormis qu'il n'enlève jamais sa combinaison.
  • Momie noir : La Momie noir est, comme son nom l'indique, une Momie noir... catcheur également.
  • Monsieur Tanaka : Monsieur Tanaka est en fait une femme.Elle prend la tête du clan Yakuza de Little Tokyo après la mort de son père. Le clan Yakuza est en guerre contre les Triades de Maitre Lang.
  • Les filles ninja du clan tanaka, experte dans le maniement des armes blanches de toutes sortes...
Maitre Lang : Maitre Lang est le chef des triades Chinoises, il collabore avec les hommes en noir a un moment de l'histoire...
  • La MS (Madre Suerte) de Rios Rosas:

-Chavez le chef, dirige la MS de Rios Rosas, le quartier d'origine d'Angelino et Vinz. Il n'apprécie pas spécialement Angelino et surtout Vinz, dont il se moque souvent a propos de sa tête en feu. -Rodriguez, bras droit de Chavez, qui s'est fait tiré dans le pied par ce dernier...

  • Les Bloods de Palm Hill:

-Popeye : Popeye est un membre du gang de rue Bloods, qui sévissent à Palm Hill, sans le vouloir, il aide Angelino et Vinz à échapper aux hommes en noir, mais il se prends une balle en pleine tête...


Parutions

  • Mutafukaz Tome 1 : Dark Meat City est paru le 24 août 2006 chez Ankama Editions.
  • Mutafukaz Tome 2 : Troublants Trous Noirs est paru le 6 septembre 2007 chez Ankama Editions.

Produits dérivés

Série de Qee Mutafukaz édité par Toys2R et distribué en France par Ankama Editons.

Japan Expo 2008





Japan Expo 2008






j'ai pas envie de corriger les fautes d'orthographes, ça fait djeuns de la mort!