Central Comics Paris
25 rue de l'Ambroisie
75012 Paris

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mardi 22 décembre 2009

Merci!


Merci à Bunka pour cette superbe affiche!

best of 2009

L'année s'achève, bientôt les bilans, en attendant un petit best of comics.
juste un détail, il n'y a pas d'ordre de préférence, et les réeditions sont aussi présente!

à vous de juger!

- Criminal (Sean Phillips et Ed Brubaker – Delcourt)

- Black Summer (Juan José Ryp et Warren Ellis – Milady Graphics)

- Echo (Terry Moore – Delcourt)

- Umbrella Academy (Gabriel Ba et Gerard Way – Delcourt)

- Point de rupture (Eduardo Risso et Carlos Trillo – Delcourt)

- Walking Dead (Charlie Adlard et Robert Kirkman – Delcourt)

- Ultimates (Bryan Hitch et Mark Millar – Panini)

- Joker ( Brian Azzarello et Lee Bermejo- Panini)

- The killing joke (Alan Moore et Brian Bolland- Panini)

- 100 Bullets ( Brian Azarello et Eduardo Risso - Panini)

- The Authority: Kev (Garth Ennis et Glenn Fabry - Panini)
Je m'arrete à 10 meme si d'autres titres devraient figurer dans cette liste mainstream.

samedi 12 décembre 2009

Selection de noël Rémi, American Dreams

Bonjour à tous,

Après vous avoir présenté mes choix de Noël Asiatiques, je vous propose un petit détour au pays des grands espaces, du Mac Do et de Woodstock.



Arrête d'oublier de te souvenir:

Il y a quelques semaines, j'avais écrit ça sur cette bande dessinée:

"Ce mois d'octobre est riche en parution de bandes dessinées américaines. On a tout d'abord eu droit à l'excellent "Plus cool tu meurs", la nouveauté d'Alex Robinson éditée chez Rackham et, pleinement satisfait de cette lecture, on attendait pas vraiment quelque chose dans la même veine si rapidement...

C'est donc avec une certaine appréhension que j'ai pu commencer à lire (moi, Rémi, modeste apprenti libraire dans cette belle structure qu'est Apo(k)lyps) "Arrête d'oublier de te souvenir" de Peter Kuper édité chez "Ça et Là".

L'appréhension fût bien vite chassée par l'impatience. Rien qu'en feuilletant la BD, on sait tout de suite qu'on tient dans nos mains un très bon moment de lecture à venir. Les dessins sont superbes, alternant le noir et blanc et le "sépia et blanc", la ligne est agréable et l'agencement des cases semble varier selon les situations.

La lecture confirme et explique ces choix graphiques. On est plongé dans une autobiographie qui nous entraine dans la vie de l'auteur (les passages en noir en blanc) entrecoupés de flashbacks (en sépia en blanc) qui ont toujours un lien avec ce qui se passe dans le présent.

Peter Kuper nous emmène sur les traces de sa jeunesse, les difficultés rencontrées pour avoir sa première relation sexuelle, ses déboires amoureux, les amitiés forgées au fil du temps, les années folles des 70' où la drogue fait partie de la vie, sa passion incomprise (sauf de ses amis) pour le comics, etc... Le tout mis en contraste avec sa vie actuelle, beaucoup plus rangée et sérieuse. Mais son présent comporte également son lot d'aventure. En effet, c'est toujours compliqué de se préparer à être père... Et c'est ensuite encore plus complexe de vivre avec un bébé quand on est attaché à une vie de liberté. Et quand deux avions viennent frapper de célèbres tours jumelles, la vie semble bien différente par la suite...

Véritablement l'œuvre d'une vie, "Arrête d'oublier de te souvenir", nous rappel à tous des moments de vie ou nous plonge dans ce qui risque bien de nous arriver... Alors, que vous soyez nostalgiques de votre adolescence, que vous soyez jeune parent ou que vous rêviez de découvrir la vie d'un jeune américain des années "Sex Drugs & Rock&Roll" à aujourd'hui, plongez-vous immédiatement dans cette BD bourrée d'humour et d'émotions."


Et bien je n'en regrette pas un mot. J'ai pu lire quelques autres BDs de Kuper entre temps et j'adore cet auteur/dessinateur. Je suis vraiment très heureux qu'on l'accueil bientôt en dédicace et je vous invite tous à découvrir son travail.

Arrete d'oublier de te souvenir
Peter Kuper
Ça et Là
21€



Batman, the Dark Knight returns.

Beaucoup de lecteurs de comics sont soit DC, soit Marvel. Personnellement je suis plus amateur de l'univers Marvel et j'ai, en général, un peu plus de mal avec Batman, Superman et consort. Mais là, comment ne pas apprécier cette histoire? Batman, 10 ans après avoir raccroché son costume noir décide de reprendre du service. Devenu un peu raciste, un peu alcoolique, il parvient cependant à se laisser attendrir par sa nouvelle Robin et c'est repartit pour de folles aventures.
Alors bien sûr le bonhomme est un peu moins costaud et les courbatures lui rappellent que le temps a passé. Mais Batman reste Batman et il est toujours aussi efficace!
Un très bon comics qui révèle des informations sur les relations entre Batman et Superman. On y trouve également une critique intéressante sur le rôle des médias et la façon dont ils traitent l'information.

The Dark Knight Returns
Frank Miller
Panini
30€



Watchmen

Un des plus grand comics disponible sur le marché. La plume de Moore et les dessins de Gibbons font de ce Comics un véritable chef d'œuvre. Loin des intrigues pleine de combat et sans véritable fond, Watchmen offre une relecture de la guerre froide et de l'histoire récente des Etats-Unis en y incluant des Super Héros.
Ceux-ci sont d'ailleurs très loin des héros tout puissants et parfois sans relief des histoires classiques. Les personnages, la plupart sans pouvoir, de Watchmen ont perdu leur prestige depuis la loi leur interdisant d'œuvrer. Ils se mettent à enquêter quand l'un d'entre eux est assassiné.
Watchmen est une bande dessinée à avoir dans sa Bédétheque. Incontournable, passionnant, on prend un vrai plaisir à la lire et à la relire tellement l'histoire est fouillée et pleine de détails. Si vous n'avez vu que le film, plongez-vous dans le livre, l'histoire prend alors toute sa saveur.

Watchmen
A. Moore et D.Gibbons
Panini
de 30 à 70€

mardi 8 décembre 2009

Sélection de Noël Rémi, L'Asie

La bande dessinée asiatique est souvent mal perçue en France. Certains ont tendance a faire des amalgames entres Manga, Manhwa et Manuha alors que les origines géographiques des ouvrages influent fortement sur le contenu.
De même, le manga est généralement associé à une lecture d'adolescent et donc, dévalorisé. A travers les 3 ouvrages que j'ai choisi, je vais essayer de vous montrer la richesse et l'intelligence de cette bande dessinée.



Quitter la Ville:

Dès sa sortie, ce manhwa nous a interpellé. Mature, drôle, bien construit et au style particulier, Quitter la ville trône sur notre table depuis le mois de mai.
L'histoire est composée de réflexions se déroulant dans le présent et de nombreux flashback.
Quitter la ville c'est l'histoire d'un dessinateur qui ne gagne pas assez d'argent de son art pour pouvoir vivre. La faim et le loyer le poussent à faire de l'interim pour subvenir à ses besoins. A savoir qu'en Corée du Sud, là où se déroule l'histoire, l'intérim est le plus bas niveau social et réservé aux travaux les plus durs. Après quelques temps, il se décide à faire comme l'un de ses amis: quitter la ville pour retrouver un lieu sain et moins contraignant pour son art.
La ville fait véritablement partie de l'histoire. On apprend à la connaitre avec les déplacements du dessinateur. Son absence lors des scènes dans le train donnent une impression d'enfermement propice à la réflexion du héros.

Quitter la ville
Kim Su-bak
Atrabile
20€


Je ne suis pas mort:

Ce manga est l'un des plus adulte que j'ai pu lire cette année. Un des plus touchant également.
On suit l'histoire d'un comptable dans une entreprise japonaise qui, après son licenciement, se voit dans l'obligation de trouver un nouveau travail. Il est alors confronté à son décalage par rapport au monde du travail. Alors que ses collègues travaillent tous sur des ordinateurs lui en est toujours à la méthode du boulier. Le Pôle emploi nippon lui fait clairement comprendre qu'il ne retrouvera pas de travail sans les connaissances informatiques de base.
En parallèle à ça, sa femme le quitte suivit de ses enfants qui décident de couper tous les liens avec lui.
Ayant perdu tout ce qui faisait sa vie, il décide de se suicider. Il se rend dans la forêt pour tenter de se suicider, sans succès. L'histoire commence alors et donne lieu à un récit émouvant, plein d'espoir et drôle.

Je ne suis pas mort
Hiroshi Motomiya
Delcourt
7,95€




Kenshin le Vagabond:

Enfin! J'ai longtemps attendu la réédition de ce shonen qui a été l'une de mes premières lectures en manga. L'édition perfect est vraiment très belle et on espère que les tomes vont s'enchainer rapidement.
Kenshin est un ancien assassin qui a juré de ne plus tuer. Il continue à porter le sabre mais celui-ci est à lame inversée, le tranchant vers l'extérieur. On suit ses aventures dans la fin du japon féodal. Le port du sabre est interdit, les samouraï ont perdu leur prestige et les contacts avec les autres pays commencent à se faire.
Si Kenshin suit une recette bien connue du shonen (un jeune homme qui combat des ennemis toujours plus forts et qui doit se surpasser), celui-ci par son contexte historique et son histoire bien construite sort du lot.
Un manga à redécouvrir si vous n'avez pas la première édition et à découvrir absolument si vous ne l'avez jamais lu.

Kenshin Perfect Edition T.1
Nobuhiro Watsuki
Glénat
10,55€

lundi 7 décembre 2009

En avant les cadeaux!

Au tour de Laurent de présenter sa sélection de Noel !

Voici donc, en ordre dispersé

- Eightball, Daniel Clowes, Cornélius, 20€


- Quitter la ville, Kim-Su Bak, Atrabile, 20€


- Irene et les clochards, Ruppert et Mulot, L’Association, 15€


- American Splendor vol.1, Harvey Pekar, Ca et La, 19€


- Rebetiko, David Prudhomme, Futuropolis, 20€


- La saison des flèches, Samuel Stento & Guillaume Trouillard, La cerise sur le gâteau, 20€


- Arrête d’oublier de te souvenir, Peter Kuper, Ca et La, 21€


- La guerre D’Alan, Emmanuel Guibert, L’association, 38€


- La Genèse, Robert Crumb, Denoel Graphic, 29€


- Sempé à New York, Sempé, Denoel, 45€


- Sin City, Frank Miller, Rackham, 50€



- Absolute Batman, Un long Halloween, Jeph Loeb & Tim Sale, Panini, 70€


- Daredevil Omnibus, Frank Miller, Panini, 65€


- Perdus sur l’ile deserte, Martin Vidberg, Diantre, 13€


- George Sprott, Seth, Delcourt, 35€


- Etoile du chagrin 1 ; 1& demi ;2, Kazimir Strzepek, Ca et La, 12.5€ ;2.5€ ;13€









jeudi 3 décembre 2009

La Séléction de Noël de Rémi

Bonjour à tous,

Nous somme le 3 décembre et une vingtaine de jour avant la date fatidique, une seule question résonne dans toutes les têtes: "Que vais-je bien pouvoir offrir à [Insérer ici le nom de votre belle-mère, de vos amis, de votre famille ou de votre chat si vous manquez des autres possibilités]". Comme à Apo(k)lyps on est vachement sympa, on a décidé de vous donner un coup de main en vous présentant quelques ouvrages qui ont marqué l'année 2009. Promis, on en met pour tous les goûts!



Quitter la v
ille, Kim Su-Bak, Atrabile, 20€


Je ne suis pas mort, Hiroshi Motomiya, Delcourt, 7,95€



Kenshin Perfect Edition T.1, Nobuhiro Watsuki, Glénat, 10,55€



Freak
s Squeele T.1 et 2, Florent Maudoux, Ankama, 14,90€



Ryoshi, Gabriel Schemoul, Cornélius, 16€



Rosalie Blum (trilogie), Camille Jourdy, Acte Sud, 18€ par tome, coffret à 54€



La s
aison des flèches, Guillaume Trouillard et Samuel Stento, Éditions de la Cerise, 20€



Arrete d'oublier de te souvenir, Peter Kuper, Ça et Là, 21€



The Dark Knight, Frank Miller, Panini, 30€



Watchmen, A. Moore et D.Gibbons, Panini, de 30 à 70€


Storeyville



Parfois, certaines BD pourraient presque être résumées en un seul mot tant celui-ci les définit pleinement. Si je devais associer un adjectif à Storeyville, ce serait sans conteste le mot "brut". Brut parce que cette BD est un véritable bloc (son format, 28x40 cm, le confirme) faussement simpliste, entier et profond.

L'intrigue se déroule vers la fin du 19ème, à l'époque de l'Amérique sauvage que l'on trouve dans les romans de Jack London. Dès les premières pages j'ai pensé à cet auteur, notamment à son roman Martin Eden tant les décors et les personnages sont semblables. Petites villes des Etats-Unis, quais canadiens, vieux voiliers, tous les lieux visités dans cette BD sont des hommages très réussis à cette époque.

L'histoire est celle d'un homme, Will, en quête d'un certain Révérant. Quête de l'ami, du mentor, du père, le révérant est tout ça à la fois pour le personnage principal. Il faut attendre les trois quarts de la BD pour découvrir le pourquoi de cette recherche effrénée et enfin mettre un visage sur ce fameux homme d'église. Et comme pour toute quête, Will devra passer plusieurs épreuves et savoir évoluer, mûrir dans sa réflexion pour atteindre son but.

Le graphisme, le récit à la première personne et la construction des pages (pas de blancs entre les cases) font clairement penser à un journal de bord que Will aurait dessiné et écrit au cours de ses recherches. Les dessins, mélange de traits à l'encre et de crayonnés soulignent cette impression. Cela contribue à rendre le récit encore plus réel et à nous y accrocher. En effet, le texte, rythmé par ce défilement de cases ininterrompu, nous entraine dans le périple de Will que nous avons l'impression de vivre à ses côtés. La quête, les souvenirs et les émotions de ce dernier deviennent les nôtres. Franck Santoro, auteur de cette bande-dessinée, parvient à nous intégrer à son histoire par la connivence qu'il crée entre nous et son personnage.

Storeyville est une grande Bande-déssinée, et pas seulement pour son format, qui via une apparente simplicité dans le dessin, arrive à nous faire faire un saut dans le passé, à l'époque où l'Amérique était encore un continent jeune, plein de dangers, de brutalité mais aussi d'espoir.

Storeyville
Franck Santoro
Éditions Çà et Là
23€