Central Comics Paris
25 rue de l'Ambroisie
75012 Paris

ouvert du lundi au samedi de 11h à 20h
ouvert le dimanche de midi à 19h30

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jeudi 26 décembre 2013

horaires de fin d'année

Nous sommes ouvert de 12h à 19h les 26/27/28 décembre.

Nous sommes fermés pour inventaire les 30 et 31 décembre.

Bonnes fêtes!

vendredi 20 décembre 2013

Prendre un comics à l'aveuglette? Oui mais du Daredevil...


Et plus précisément, le tout nouveau Daredevil End of Days ! Brian M Bendis, David Mack, Bill Sienkiewicz, et Klauss Janson s'associent pour nous proposer leur vision de la fin du gardien de Hell's Kitchen.


Daredevil fait parti des ses personnages ayant à leur actif un grand nombre d'histoire de légende. La période Miller/Janson, bien sûr, mais aussi celle de Bendis/Maleev ou encore de Brubaker en sont de parfaits exemples. A tel point qu'une nouvelle sortie sur ce personnage ne peut qu'être comparée aux grands titres du passé, d'autant plus quand certaines des plus grandes stars y participent. Et si Daredevil : End of Days tient toutes ses promesses, c'est probablement en grande partie grâce à ce casting All Stars.

En effet, s'il y a bien une chose qui saute aux yeux quand on lit cette mini-série, c'est qu'elle a été faite avec l'envie et l'amour que l'on retrouve habituellement plus dans les titres creator owned. On sent que tous les artisans y aillant posé leur pierre l'ont fait avec le plus profond respect pour ce qu'est et à été le personnage.


/!\ Spoil des 4 premières pages : Daredevil meurt. En effet, après un long combat contre Bullseye, ce dernier à le dessus sur Matt Murdock et lui porte le coup de grâce. Alors que Ben Ulrich regarde la video des derniers instants de l'homme sans peur, il l'entend prononcer le mot "Mapone". Obligé, d'écrire un article sur la chute de Daredevil par le Daily Buggle, le journaliste se lance alors dans une enquête pour découvrir la signification de cette dernière parole.


Dans cette dystopie (encore une !) les héros sont devenus désuets. La plupart des grands personnages qui ont veillés sur la Terre sont désormais retraités, en prison ou morts et même les vilains sont rentrés dans le rang. Daredevil lui a quitté la scène médiatique après avoir commis l'irréparable pour un champion : tuer un de ses ennemis. C'est donc à contre cœur que ses anciens partenaires, mais surtout ses anciens adversaires vont livrer des bribes d'informations au journaliste ce qui compliquera grandement sa tâche.


Daredevil : End of Days est une superbe conclusion à l'épopée de l'Homme sans peur, parfaitement intégrée à toute la mythologie tragique du personnage et pleine de références aux grandes sagas du passé et à leurs créateurs historiques. Une série à lire absolument, pour ses qualités intrinsèques et pour l'hommage qui est rendu à se héro majeur de la Maison des idées.

jeudi 19 décembre 2013

News VF de la semaine

Dernière news VF de 2013 ! C'est avec ces quelques titres Urban que l'année se conclue :

Batman Saga 20
Green Lantern Saga 20
Justice League Saga 2

Bonnes lectures !



Invasion de Star Wars au shop !


Bonjour à tous !

Si vous aimez Star Wars, vous allez être servis !

Pour les amateurs de beaux livres, 3 titres à découvrir :

L'empire contre-attaque : le making of

Les origines du mythe Star Wars

Dark Lens

Et pour ceux qui préfèrent les toys, voici une partie de ce que nous venons de recevoir :




A bientôt !

mardi 17 décembre 2013

Pour Noël, visez juste, prenez un Hawkeye !


La vie des héros n'est pas toujours facile, elle l'est encore moins quand ils n'ont pas de pouvoir... C'est le cas de Hawkeye, alias Clint Barton, archer d'élite, tacticien hors pair et membre des Avengers. Dans cette nouvelle série consacrée au meilleur archer de l'univers Marvel, Matt Fraction (au scénario) et David Aja (au dessin) nous proposent de nous faire vivre son quotidien quand il n'est pas dans l'équipe des plus grands héros de la Terre.


Entre deux black ops pour le SHIELD, la série nous propose surtout de suivre ses affaires courantes, et notamment les relations qu'il entretien avec les habitants de son immeuble et avec les jeunes femmes de la ville. C'est d'ailleurs Clint Barton et non Hawkeye qui devrait être le titre de la série, son incarnation du personnage se limitant généralement à l'utilisation de son arc et à son gout prononcé pour le violet.


Graphiquement, le titre surprend. A tel point que l'on a du mal à imaginer qu'Aja puisse un jour céder sa place sans totalement dénaturer la série. Que ce soit dans les scènes d'action, coupées et montées comme une grosse production américaine ou les scènes plus calmes ou l'artiste rythme son action par des découpages aussi intelligents que pertinents.


Ce titre est unique dans la production et probablement l'un des meilleur en cour de parution chez Marvel. En laissant le costume au placard, Fraction et Aja font le pari risqué de rendre l'homme plus intéressant que le héro. C'est pourtant brillament qu'ils s'en sortent, les deux premiers tomes parus chez Panini en sont la preuve.

Ce n'est pas tous les jours qu'un éditeur mainstream nous offre une pépite de cette qualité et il serait dommage de passer à côté. La série a d'ailleurs déjà prouvé qu'elle savait séduire en France puisqu'elle fait partie de la sélection d'Angoulème 2014 !


jeudi 12 décembre 2013

Earth X VS Kingdom Come : Choisissez votre dystopie


Dystopie : Forme de récit de fiction se déroulant dans une société imaginaire dont les défauts y sont dénoncés.

Cette simple définition est le reflet parfait des deux titres que nous vous présentons aujourd'hui : Kingdom Come pour DC et Earth X pour Marvel. 


Publié à partir de 1996, Kingdom Come a été scénarisé par Mark Waid et dessiné par Alex Ross. La Justice League n'est plus, ses membres s'étant peu à peu éloignés les uns des autres après que Superman ai subit un revers à la fois physique et psychologique.


Il vit désormais reclus dans sa forteresse de solitude, aménagée comme l'était la ferme des Kent, où il tente de faire la paix avec lui-même. Il est finalement rejoint par Wonder Woman qui, soucieuse du comportement de la nouvelle génération de Meta-humains, a décidé de faire appel aux anciens héros pour remettre tout ce beau monde sur le droit chemin. En effet, les remplaçants des héros historiques ayant finalement éradiqué toute menace, les tensions entre eux se font de plus en plus présentes. La League va donc devoir prendre les mesures nécessaires, bien que les cicatrices de leurs différents soient profondes...


Dessiné intégralement par Alex Ross, Kingdom Come est un merveille graphique. Je ne pense pas à avoir à vous faire une éloge du dessin d'Alex Ross, sachez simplement que Kingdom Come est une de ses plus belle réussite. De plus, son style photo-réaliste colle particulièrement bien au scénario, dépeignant les ambiances et les personnages avec une très grande précision. A noter que l’édition d'Urban comporte un grand nombre de bonus dont une large partie est consacrée au travail d'Alex Ross.


L'année suivante, le magazine Wizard demande à Ross d'imaginer ce que serait un Kingdom Come chez Marvel. L'artiste écrit donc un article qui lance les bases du projet qu'il illustre à grand renfort de sketch. Devant l'accueil enthousiaste du projet par le public, Marvel lui demande de développer le concept pour une série et c'est en Mars 1999 que débute la publication de Earth X.


Plus pessimiste encore que Kingdom Come, Earth X nous dépeint un monde qui a perdu sa cohésion après qu'un accident avec le réseau de machine créé par Reed Richards ai activé les pouvoirs de tous les humains. Les U.S.A n'existent plus que dans le cœur de Captain America, certains héros sont partis, d'autres sont morts et ce ne sont pas leurs substituts créés par un Tony Stark plus dépendant de son armure que jamais qui peuvent les remplacer. Et pourtant l'(in)humanité et ses champions vont devoir surmonter des défis plus grands encore que ceux qu'ils ont déjà affronté s'ils veulent avoir une chance de rendre un semblant d'ordre dans leur monde.


L'histoire, et surtout les événements qui ont conduit à la situation présente, nous est comptée par le gardien. Devenu aveugle il y a quelques années, il décide de faire appel à X-51 (Machine Man) pour l'épauler dans la tâche de Gardien. Il lui supprime ses attributs humains, notamment son enveloppe charnelle et lui demande d'observer pour lui ce qui se passe sur Terre. Leurs longues conversations nous permettent de prendre toute la mesure des bouleversements qu'a connu le monde et nous en apprennent plus sur le destin des héros Marvel. Elles apportent aussi un éclairage différent sur l'univers Marvel dans son ensemble.


Si Alex Ross a eu une rôle important dans la création de Earth X, ce n'est malheureusement pas lui qui l'a dessiné, laissant la place à John Paul Leon. Si son dessin ne fait peut-être pas l'unanimité, il n'en reste pas moins de qualité et parfaitement adapté à Earth X. L'encrage y est également pour beaucoup, très sombre, il confère à la série une ambiance pesante et oppressante.


Si on ne devait en choisir qu'un seul, Kingdom Come serait probablement celui-là. Conclusion magnifique à l'univers DC tout entier, c'est probablement l'un des meilleur comic jamais écrit. Earth X reste cependant une oeuvre majeure chez Marvel qui a profondément marqué la Maison des Idées et qu'il faut avoir lu au moins une fois dans sa vie.

mercredi 11 décembre 2013

News VO de la semaine !

Bonjour à tous,

Voici les sorties VO de cette semaine :

GRENDEL OMNIBUS TP VOL 04 PRIME
DC NEW 52 VILLAINS OMNIBUS HC
SQUADRON SUPREME BY MARK GRUENWALD OMNIBUS HC
MIGHTY AVENGERS #4.INH
UNCANNY X-MEN #15.INH
INHUMANITY AWAKENING #1 (OF 2)
AVENGERS AI #7.INH
A PLUS X #15
CATACLYSM ULTIMATES #2 (OF 3)
CATACLYSM ULTIMATE SPIDER-MAN#2 (OF 3)
AMAZING SPIDER-MAN #700.2
AMAZING SPIDER-MAN #700.3
MARVEL KNIGHTS HULK #1 (OF 4)
THUNDERBOLTS #19
CAPTAIN AMERICA #14
CAPTAIN AMERICA LIVING LEGEND#4 (OF 4)
MARVELS CA FIRST AVENGER ADAPTATION #2 (OF 2)
EMERALD CITY OF OZ #5 (OF 5)
WOLVERINE AND X-MEN #39
WOLVERINE #12
CABLE AND X-FORCE #17
WOLVERINE MAX #14 (MR)
NEW X-MEN BY GRANT MORRISON GN TP BOOK 07
SCOOBY DOO TEAM UP #1
LETTER 44 #2
WRAITH WELCOME TO CHRISTMASLAND #2 (OF 7)
TMNT COLOR CLASSICS SERIES 2 #2
INDESTRUCTIBLE #1
SUPERIOR FOES OF SPIDER-MAN NOW #6
CHEW #38 (MR)
INVINCIBLE #107
UNCANNY #5
STAR WARS #12 2013 ONGOING (C: 1-0-0)
X #8 (MR)
SHAOLIN COWBOY #3
ABE SAPIEN #8
JUSTICE LEAGUE OF AMERICA #10(EVIL)
FOREVER EVIL ARKHAM WAR #3 (OF 6)
SUICIDE SQUAD #26 (EVIL)
CONSTANTINE #9 (EVIL)
JUSTICE LEAGUE 3000 #1 (RES)
WORLDS FINEST #18
KATANA #10
SUPERMAN WONDER WOMAN #3
SUPERBOY #26
BATMAN #26 (ZERO YEAR)
NIGHTWING #26
BATGIRL #26
GREEN LANTERN CORPS #26
BATMAN BLACK & WHITE #4 (OF 6)
LEGENDS DARK KNIGHT 100 PAGE SUPER SPECTACULAR #1
SMALLVILLE SEASON 11 ALIEN #1(OF 4)
BATMAN LIL GOTHAM #9
COFFIN HILL #3 (MR)
ASTRO CITY #7
FBP FEDERAL BUREAU OF PHYSICS#6
X-FILES SEASON 10 #7
DEAD BODY ROAD #1 (OF 6)
HAPPY DLX HC
SNAPSHOT TP
DRUMHELLAR (PREVIOUSLY STRANGEWAYS) #2 (MR)
THREE #3
WALKING DEAD #118 (MR)
UNITY #2 REG BRAITHWAITE
ARCHER & ARMSTRONG #16 REG HENRY
HARBINGER #19 REG EVANS
JUSTICE LEAGUE #25
LAZARUS #5
UNCANNY X-MEN #15.INH

Bonnes lectures à tous !

jeudi 5 décembre 2013

Le pere noel? un deus Ex Macchina payen! un cadeau pour le cousin ingénieur ou militant.


Ex Machina :





Alors simple ingénieur, Mitchell Hundred est appelé pour identifier un objet étrange sous le pont de Brooklyn. Bien que ça ne soit pas la bombe que d'aucun pouvait craindre, l'artefact explose, blessant Mitchell au visage et lui conférant l'incroyable pouvoir de se faire obéir par les machines. Il se décide donc à utiliser les compétences qu'il vient d'acquérir pour faire le bien auprès de ses concitoyens avec plus ou moins de réussite. 3 ans plus tard, en janvier 2002, il devient maire de New York, bien déterminé à changer les choses.


Ex Machina nous raconte l'histoire d'un super-héro qui fait le choix des responsabilités plutôt que des pouvoirs. Plutôt que d'aider les individus, il se confie la mission d'aider la population dans son ensemble en embrassant une carrière politique et publique plutôt qu'une identité secrète. C'est une vraie vision à contre courant que nous propose Brian K. Vaughan et c'est ce qui fait le sel de cette histoire. En lieu et place d'une célébration du pouvoir individuel, c'est le pouvoir collectif et civil qui est ici mis en avant. Malgré cela, les amateurs d'aventurier masqué seront tout de même comblés par les flashback récurrents sur la carrière héroïque de Mitchell et son utilisation discrète actuelle de ses pouvoirs. Ce comic est une sorte de House of Cards mâtiné de super pouvoirs qui saura sans aucun doute séduire même les exigeants du scénario.


"Deus ex machina, littéralement le dieu qui sort de la machine. Une personne ou une force qui fournit une solution improbable à une situation impossible. C'est le nom d'un dispositif mécanique qui servait aux dramaturges de la Grèce antique pour déposer sur scène les acteurs qui interprétaient des divinités."




Mitchell Hundred est élu maire de New-York.Il doit immédiatement faire face aux pressions, menaces et basses manœuvres de la haute sphère politique américaine. Mais il a quelques arguments de poids de son côté : une équipe de proches collaborateurs fidèles et efficaces, et accessoirement un super pouvoir lui permettant de communiquer et de se faire obéir de toute machine à proximité. Car Mitchell Hundred est aussi le premier et unique super héros américain, mais il reste bien éloigné des archétypes véhiculés par les comics…

Confronter un super héros au petit panier de crabe de la politique, voici une idée séduisante sur le papier. Hundred est donc un super héros ayant quitté sa cape et son costume après s’être rendu compte de sa quasi inefficacité au quotidien, et qui a brigué un mandat électoral de manière indépendante en espérant changer les choses. Il profite de sa popularité soudaine pour tenter de faire avancer ses idées, mais se retrouve rapidement confronté à l’incompréhension de certains, la mesquinerie de beaucoup de ses collègues ou la capacité de nuisance effroyable des médias. Vaughan lance donc un personnage censé être surpuissant dans un milieu dont il ignore les règles, et le laisse se débattre au milieu de ces requins sans foi ni loi.

Comme à son habitude, Brian K. Vaughan n'a pu s'empêcher de venir insérer un certains nombres de thèmes à travers son oeuvre, y insérer ses idées ou en tout cas lancer certaines pistes, comme le mariage homosexuel par exemple. Chacune de ces thématiques est apportée par un nouvel événement, jamais bêtement. L'idée est que tout est rattaché à l'histoire, la vie politique d'Hundred ou encore au retour de son passé. Là est certainement l'une des forces majeures d'Ex Machina et de la carrière du scénariste. Ne jamais jeter ses idées n'importe comment, et surtout ne pas faire part d'une bête démagogie. Car si on sent aisément le côté progressiste des idées avancées, le personnage même d'Hundred n'est pas aussi simple que ça. Les personnes qui l'entourent le sont tout autant, le développement de chacun des protagoniste est relatif à leur importance dans le récit.



Ce récit passionnant est mis en images par un dessinateur au trait criant de réalisme et offre une crédibilité et une véritable personnalité aux personnages.

La partie visuelle d'Ex Machina n'est pas en reste. Tony Harris dessine dans une veine très réaliste, livrant des planches très lisibles, ainsi que certaines cases très puissantes. Certaines postures paraissent un peu rigides mais il n'y a rien d'étonnant puisque l'artiste use de photographies pour la réalisation de son travail.


Ex Machina est une série incontournable qui n'a de cesse de s'améliorer au fil des épisodes.








Ne passez pas à côté !





Le trait de Tony Harris met avec talent en image l'histoire de Vaughan. Le réalisme convient parfaitement à cette histoire urbaine, très encrée dans notre monde. Les effets d'ambiance sont bien choisis et nous happent sans peine dans ce scénario, notamment grâce aux couleurs appliquées intelligemment par JD Mettler. On regrettera peut-être que New York ne soit pas plus présent dans le récit, le dessinateur comme le scénariste mettant plus l'appui sur les personnages que les lieux.

De nos jours, un homme déclare qu'il va raconter les 4 années pendant lesquelles il a été le maire New York, de 2002 à 2005.
La scène suivante se déroule en novembre 1976 : le jeune Mitchell Hundred observe sa mère en train de gérer des élections pour une ligue féministe.

Deux pages plus loin, le récit a fait un bon au 09 janvier 2002 : lors d'un discours en public Hundred (maire de New York) est victime d'une tentative d'assassinat. Il arrête le tueur en parlant à son pistolet. Il se fait tancer par Rick Bradbury (son garde du corps personnel) pour s'être lancé dans l'action au lieu d'avoir laissé les agents de sécurité s'en charger.


De retour au 18 octobre 1999, le lecteur assiste à l'incident qui a permis à Mitchell Hundred d'acquérir sa capacité à se faire obéir des machines.

Les allers-retours temporels alternent ainsi, permettant de découvrir quelques fragments de sa tentative d'être un superhéros nommé Great Machine, comment il a recruté son directeur de campagne, etc. Dans cette première histoire, en tant que maire, il doit également gérer l'exposition d'une oeuvre d'art (partiellement financée par des fonds publics) créant une forte polémique, et l'assassinat de 2 conducteurs de chasse-neige.

La façon la plus simple de parler de cette série serait de la décrire comme un croisement improbable entre une série de superhéros adulte dans son traitement, croisée avec une série de politique fiction de type The West Wing ou House of Cards, à l'échelle d'une municipalité et non de la Maison Blanche. Ce serait à la fois réducteur et trompeur. Il s'agit donc d'une série terminée en 50 épisodes plus 4 numéros spéciaux publiés en 5 ans d'août 2004 à août 2010, avec un seul et unique scénariste : Brian K. Vaughan, déjà connu pour un passage sur Swamp Thing, la série "Y, the last man" et d'autres encore.


Vaughan a choisi de fragmenter sa narration sur plusieurs années différentes. Le récit principal suit les activités de Mitchell Hundred alors qu'il entame son mandat de maire. Au fur et à mesure les retours en arrière viennent apporter des informations complémentaires sur les actions de Hundred en tant que superhéro, ou jeter un éclairage sur ses relations avec Rick Bradbury (chef de la sécurité), Ivan Tereshkov (surnommé Kremlin, ami de la famille s'étant régulièrement occupé de lui), Amy Angotti (la préfète de police de New York), Dave Wylie (son responsable de campagne et premier adjoint), Candice Watts (la chef de son cabinet), et Juliane Moore (une jeune stagiaire). Son récit est essentiellement porté par les dialogues, ce qui met l'inventivité de Tony Harris à rude épreuve. Il se retrouve contraint de devoir trouver des mises en scène et des directions d'acteur pour rendre ces scènes de dialogues vivantes.

Les pages de Tony Harris sont très agréables à lire. Il apporte un regard dissocié des comics de super-héros, avec des éléments qui prouvent qu'il prête attention à l'architecture, la décoration et l'aménagement intérieur. Les décors ne constituent pas une analyse critique de l'architecture de NewYork, ou un catalogue d'ameublement, mais Harris insère de temps à autre un élément qui dépasse la représentation basique. Par exemple il dessine un escalier métallique en colimaçon qui montre qu'il a une idée assez précise de cet objet dans la réalité. Les fauteuils et la table présents dans le bureau de réunion de la mairie correspondent à ce que l'on peut trouver dans ce genre de pièce. En outre, petit à petit, Harris développe sa capacité à faire exprimer des émotions ou des intentions au travers du langage corporel des individus. La dernière scène entre Hundred et Journal Moore en dit très long sur leurs sentiments, tout en implicite.

Au début le papillonnage d'une année à l'autre peut être assez agaçant, comme si l'auteur n'arrêtait pas de zapper de peur de perdre l'attention du lecteur, ce qui oblige ce dernier à essayer de reconstituer la chronologie des événements pour s'assurer de ne pas passer à coté d'un lien de cause à effet. Au fil des pages qui se tournent, le lecteur a la surprise de découvrir que Vaughan propose une approche du superhéros Great Machine très réaliste. Mitchell Vaughan est un amateur dont l'efficacité des interventions est limitée par son manque de savoir faire. Dans la réalité, le concept de super-héros n'est pas viable. De ce point de vue, sa description des interventions de Great Machine est aussi intelligente que novatrice.Vaughan met en scène deux problématiques (le financement public d'une oeuvre d'art polémique, et le maintien de la viabilité hivernale) qui prouvent qu'il a une connaissance pas si superficielle que ça des missions d'une municipalité. Il traite la résolution de ces deux conflits d'une manière romancée avec un ou deux raccourcis qui font sourire , mais ça n'enlève rien à la pertinence de ces problèmes.

On ne s’ennuie pas un instant avec ce Ex Machina bien écrit, intelligent et accrocheur. Le dessin hyper réaliste de Tony Harris accentue le débat. Il y a une bonne approche de la co-habitation entre célébrité, le mépris des électeurs, les hauts et les bas d’un politicien. Un thriller qui marque une évolution dans le comics.

Brian K. Vaughan et Tony Harris agrippent le lecteur pour le projeter dans un récit à la structure temporelle alambiquée. Ils captent ainsi son attention et lui proposent de découvrir le maire de New York qui est un ex-superhéros, en train de gérer une oeuvre d'art polémique cofinancée par la municipalité, et un retard dans le déneigement des rues de la ville.




News VF de la semaine (2)



Batman anthologie



La légende du plus célèbre des héros de comics en vingt récits réalisés par ses plus grands auteurs. Bill FINGER, Bob KANE, Frank MILLER, Dennis O’NEIL, Paul DINI, Neal ADAMS, et bien d’autres se retrouvent au sommaire de cette anthologie inédite. En conclusion de cet ouvrage, la première partie inédite de « Batman Année Zéro » par Scott SNYDER et Greg CAPULLO !




Mad présente Superman



En cette année Superman, le magazine culte n’allait certainement pas négliger l’un des héros les plus emblématiques de l’histoire des comics. À travers une multitude de parodies et de gags en tous genres, les artistes de MAD se font un plaisir de vous plongez dans le quotidien du célèbre Homme d’Acier… tel que vous ne l’auriez jamais imaginé !




Sandman 3



Au cours de son emprisonnement, Sandman a retenu une importante leçon : pour demeurer, le Seigneur des Rêves devra soit changer, soit mourir. Il a pris sa décision et visite depuis la psyché des Hommes, se rapprochant d’eux plus qu’il ne l’aurait cru à leur contact. Les relations que cet être hors du temps entretient avec les membres de sa famille – les Infinis – opèrent également de nouvelles métamorphoses.




Fables 1001 nuits de neige



Envoyé en tant qu’ambassadrice de la communauté des Fables en terres orientales, Blanche Neige est retenue prisonnière par un Sultan en quête d’épouse. Face aux refus répétés, ce dernier décide d’exécuter la jeune femme. Mais la belle, en racontant chaque soir une nouvelle histoire au souverain, parvient à repousser la sentence jusqu’au lendemain.




Top 10 vol.3



Deux récits complets sur les personnages de Néopolis, la ville créée par Alan MOORE où tous les habitants sont des super-héros. Smax, le barbare retrouve sa dimension et emmène sa nouvelle partenaire à la découverte d’un monde fantastique. Les 49ers dévoilent quant à eux la fondation de Neopolis et la création de son plus prestigieux commissariat : le Top 10.




Soldat Inconnu 4



Il y a plusieurs années de cela, le docteur Moses Lwango subit un puissant traumatisme qui se réveilla à son retour en Ouganda. Plongé au coeur de la violence des combats, le pacifiste convaincu se transforma en une machine de guerre impitoyable, semant la mort sur son passage. Plus il avance depuis sur le sentier de la guerre, plus Moses prend conscience des liens entre la voix du guerrier qui guide chacun de ses massacres et la légende d’un Soldat Inconnu qui aurait existé il y a plusieurs décennies.




Fables 11



Les batailles opposant les forces de l’Adversaire aux Fables retranchés dans le monde des Communs s’intensifient. Dorénavant, la suite des événements repose sur le modeste concierge Gobe-Mouche, jadis grand Prince des Fables. Frappé d’amnésie il y a des siècles, il se lance aujourd’hui dans une nouvelle épreuve, de celles qui le mèneront des terres maudites de l’ennemi au cœur même de son Royaume.




Fables 12



La petite communauté des Fables est prête à tout pour gagner sa liberté, y compris à réduire l’Empire à néant si cela s’avère nécessaire. Après sa victoire contre les Soldats de Bois de l’Adversaire, elle a déjà pris un avantage considérable, mais les récentes innovations technologiques de l’ennemi risquent fort de mettre à mal cette heureuse percée. Le conquérant des Royaumes est un fin stratège, et il réserve quelques surprises aux vaillants héros de Fableville.




Fables 20






Le redoutable et terrifiant Mister Dark est mort, éliminé par la seule entité plus glaciale que lui, tous Royaumes confondus : le Vent du Nord. Son fils Bigby, en refusant de prendre la succession de son père sur le trône, transmet cette responsabilité à l’un de ses jeunes louveteaux. Une série de tests et d’épreuves les attendent afin de déterminer lequel d’entre eux accèdera au règne suprême.