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mercredi 25 janvier 2012

Brian Azzarello + Viktor Kalachev

Brian Azzarello est un scénariste de comics américain né à Cleveland dans Ohio



Brian Azzarello a principalement travaillé avec le dessinateur argentin Eduardo Risso mais aussi ponctuellement avec de grands noms du comics américains tel que Richard Corben ou Jim Lee, l'anglais Steve Dillon ou l'espagnol Jordi Bernet.
Il s'est lancé dans deux séries de longues allènes, 100 Bullets aux multiples ramifications, dessinée par Eduardo Risso depuis 1999 et prévue en 100 fascicules et la série Loveless avec au dessin Marcelo Frusin dont il annonce faire une cinquantaine de fascicules.

L'œuvre que construit Brian Azzarello est faite de récits complexes, très durs et souvent très violents.
Brian Azzarello utilise abondamment les diversités des langues, il n'hésite pas à faire parler ses personnages dans différents argots ou jargon locaux où l'histoire se déroule.

Il a travaillé sur des personnages de séries emblématiques tel que SupermanBatmanHellblazer/Constantine (personnage créé par Alan Moore), Luck CageHulk ou même Spider-man.

Il a aussi travaillé sur l'histoire du futur jeu vidéo tiré de sa série phare 100 Bullets à paraître courant 2007.
Il a également collaboré avec le dessinateur Lee Bermejo sur plusieurs Graphic Novel : BATMAN - Lex luthor, BATMAN/DEATHBLOW et le fameux BATMAN/JOKER.
Harvey Award du meilleur scénariste en 2002 et de la meilleure série limitée en 2002 pour sa série 100 Bullets.
Eisner Award de la meilleure histoire en 2001, de la meilleure série continue en 2002 et 2004 pour sa série 100 Bullets.

Blue Estate

Prenez une famille de mafieux italiens, un vieux policier tenace et son crétin de fils apprenti détective privé, une strip-teaseuse électrique, un dealer allumé et ultra-violent, et des truands russes. Ajoutez-y un bellâtre star de films d’action et sa belle poulette volage. Bienvenue à Hollywood, dans sa version noire et déjantée !

Sous une couverture vénéneuse, ce premier titre de la fraîche collection Hostile Holster des éditions Ankama a tout pour plaire aux amateurs de polar hard boiled et de comédie à flingue, quelque part entre Pulp FictionLes Soprano et les frères Coen. Effectivement, on retrouve un découpage éclaté entre différentes trajectoires, des personnages bien marqués et souvent drôles, et des explosions de violence bien mises en scène.

Hollywood. Roy Devinedetective privé, dans le genre obèse est chargé d'une l'affaire concernant sa cliente Rachel Maddox, surtout connue comme Mme Bruce Maddox, l’acteur dont le manager n’est autre qu’un parrain de la mafia russe locale : Vadim Petrovich Razov. Pour Roy, c'est l'occasion de montrer ce qu'il vaut devant son père, l'as de LAPD. Entre drogues, meurtres, mafia, trafique d'armes, Kalvachev nous fait entrer dans un monde très appétissant !

Le tome 1 de Blue estate est un concentré de polar dont on aurait tiré l’essence, la pulpe (avec jeu de mots, ici, tout est permis). Le décor est planté dans les coulisses d’Hollywood, là où bougent encore quelques has been, qui tentent de revenir sur le devant de la scène au prix de séquelles de séries B leur ayant valu un quart d’heure de gloire, maqués avec des starlettes qui leur servent de punching-ball à l’occasion. Là où les paparazzis s’en donnent à cœur joie en traquant leur proie, là où les mafieux de toutes origines (ruskofs, ritals) trafiquent ce qu’il y a à trafiquer, c'est-à-dire tout ce qui peut rapporter. Là où on vit la nuit, dans les boîtes où les effeuilleuses se font lascives, dans les arrière-salles où l’on corrige jusqu’au sang celui dont le comportement déplaît, dans les lieux où l’on sniffe la came, au gramme ou au kilo. Là où les flics du LAPD planquent et où les privés plus ou moins doués attendent les affaires. Là où il y a toujours quelqu’un pour chercher à tirer profit de l’autre s’il se révèle plus faible.
Il y a tout ça dans Blue estate, baigné en prime dans une ambiance graphique chargée comme une haleine de lendemain de cuite, tranchante comme une lame sortie dans une ruelle pour tailler dans le vif, grouillante de – grandes – gueules. Et ils sont nombreux les personnages, tant et si bien que ce premier volume permet tout juste de faire les présentations. Suffisant cependant pour installer une atmosphère de cocotte-minute, anticiper une montée en pression, sentir le souffle de la grande embrouille poindre et s’apprêter à compter les points (ou les gnons, les cadavres etc.). Riche de promesses, c’est pourtant sur la durée, et dès le prochain volet, que Blue estate sera jugé (probablement coupable). Mentions spéciales pour la couverture, ensorcelante et venimeuse, et pour les couleurs qui garantissent l’unité de cette œuvre exécutée à multiples mains.



venez les rencontrer ce soir des 17H00!

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