Aujourd'hui sevré, je replonge via Baltimore, mais aussi Robert Venditti et Mike Huddleston, qui ont commis ensemble The Homeland directive.
Avant même de parler de l'intrigue, je dois dire qu'un comic qui commence par la seule citation de Benjamin Franklin à connaitre (They who can give up essential liberty to obtain a little temporary safety deserve neither liberty nor safety) m'a conquis d'avance!
L'histoire? Le docteur Laura Regan dirige un laboratoire de recherche sur les virus et les épidémies, un jour à New York, elle va se faire kidnapper.
Mais ses kidnappeurs se révèlent être des agents fédéraux qui ont mis à jour une machination dicté par la Maison Blanche et ses sbires.
Qui sont les mauvais, elle qui se considère faisant parti des bons?
Accusée du meurtre d'un de ses collègues, elle va devoir mener sa propre enquête pour prouver son innocence. Flirtant avec l'illicite pour révéler aux yeux du monde le complot en cours.
Une ambiance post 9/11, un vrai du faux aussi emmêlé que les cheveux de ma nièce, les services secrets et d'autres plus encore, le scénario de Robert Venditti donne à manger à tous ceux qui pensent que Bigard dit pas que des conneries, et aux autres aussi. Que se soient les scènes d'actions, ou de recherches, le tout est bien rythmé et ne souffre pas d'un déséquilibre comme on peut parfois le voir (lire, ou les deux) parfois.
De plus Mike Huddleston réussit à faire vivre le tout avec talent, jouant de sa palette et de son style en fonction du type de scènes, facilitant lecture et compréhension.
Pas besoin de préciser que je suis fan du dessin, d'autant plus avec ce scenario.
The homeland Directive est une réussite, un bon polar bien ficelé, une plongé abrupte dans la psychose sécuritaire américaine, mais comme dirait Lunatic, ils n'ont que 10 ans d'avance...
Laurent
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