Ce qui est bien c'est quand les avis diverges, et chroniquer le même comic ne donne pas le même avis, ni le même ressenti.
Par exemple pour le dernier titre de Templesmith avec cet avis et celui-ci !
Sauf que pour Hoxford, nous sommes unanimes, l'analyse est différente mais l'avis est le même, ce titre est une réussite!
Par contre pour la version française de Bite Club, les avis sont tranchés, Alex trouve ça bien mais sans plus.
Il parle et compare les aventures de la Famille Del Toro à celle des Corleone tout en disant que ça fait penser aux films de gangsters des nineties.
ALEX LE PARRAIN 2 C'EST 1974 !!!!
Pour Alex, c'est les Soprano mixé à True blood, OK, peut être les Soprano même si Leto est un Michael Corleone en puissance (nous sommes d'accord la dessus), mais c'est plus True Blood qui est inspiré du texte de Chakin que l'inverse déjà par l’antériorité.
Le Parrain, oui, mais en mode hédoniste, avec plus de sexe, et un ou deux doigts d'inceste.
Finalement ce ne serait qu'un simple récit de mafieux, ou ne serait ce pas la plus belle parabole possible sur la MAFIA?
Le crime organisé pourrait être assimiler à un tic qui vit grâce au sang du chien, et le vampire à besoin de l’être humain pour obtenir le sang nourrissant.
La famille Del Toro va régler deux problèmes, devenir clean mais aussi séparer définitivement le règne des vampires et des humains.
L'enjeux de Pharmatech est un élément très important de l'intrigue, celui qui renvoi au particularisme des Del Toro.
Faut arrêter de fantasmer le vampire comme dans 30 jours de nuits ou les films à jabots, mais le voir comme décrit dans Byte Club, comme un prédateur immortel.
D'ailleurs la vision moderne du vampire de Chaykin renvoi à celle proposer récemment par Snyder (es spécialiste Chauves Souris chez DC) dans American Vampire...
Les vampires sont des assassins badass, et la mafia est un modus vivendi qui convient bien pour construire un empire.
La vision donné des vampires est surement la plus réaliste que l'on est eut depuis longtemps.
Celui des Del Toro a mis près de 300 ans à ce faire, à coup de meurtres, sangs, trafics et autres actes répréhensibles par une morale judéo-chrétienne.
C'est aussi de ça dont il est question, un vampire dans les ordres!
La se mêle deux images, soit celle moderne d'une église torpillé de l'intérieur pour des histoires sales mêlant curés et enfants, soit une plus profonde basé sur la crise de la croyance, toujours est il que l'église catholique est décrite comme tellement désespéré pour recruter en son sein le fils du mal au mieux, un monstre chimérique défiant l'existence de Dieu au pire!
Dans l'histoire l'origine des vampires permet à l'église de régler partiellement son dilemme.
Que la version comics de True Blood soit scénarisé par David Tischman est un aveu des producteurs de leur inspiration.
D'ailleurs une autre idée développé par les scénaristes, c'est de parler des minorités et de l'immigration à travers la communauté des vampires.
A cela vient se greffer une unité policière chargé de la répression des crimes vampiriques qui rêve de se payer le clan Del Toro.
La seconde histoire de l'album est la suite directe à la première mais du point de vue de la police de Miami.
Chaykin traite ses lecteurs en adultes et se contente de décrire des rapports de force entre protagonistes pour laisser son message se glisser dans le caniveau (terme technique désignant la séparation entre deux cases et non la ou on finit après une soirée arrosée).
L'écriture particulière de la bd prend ici toute sa dimension, dans ses non dits, dans ce que l'on imagine de cette famille, du patriarche qui a construit sa famille et cette famille qui se détruit pour l'argent et le pouvoir...
Pas besoin d'aimer les vampires ou la mafia pour lire A crics et à sang, suffit juste d'aimer les bonnes histoires!
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