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mercredi 5 mars 2014

Si Warren m'était conté...

Ce matin , nous nous sommes dis:
"Et si ce mois ci on parlait de Warren Ellis? Mais genre souvent, enfin je veux dire régulièrement?"
Pourquoi pas? Après tout Warren Ellis est un scénariste complet, qui a fait des choses intéressantes, moins intéressantes et des merveilles.

Puisqu'une mini review de Moon Knight #1 vient d’être publié par Rémi, on peut même déjà dire que nous avons commencer notre tour de chauffe.

Je vous préviens, nous n'allons pas traiter de l'ensemble de l'oeuvre de Mr Ellis, seulement certains titres.
La publication ne sera pas un classement, bien que nous parlerons essentiellement des titres qui nous plaisent, mais cela ne signifie pas non plus que si nous n'en parlons pas, c'est que ça nous a plu, non, c'est plutôt que nous avons décidé de ne pas faire de choix et d'écrire à propos d'une bd car on s'est dit: "je parlerai bien de celle la", et c'est aussi simple que cela.

Tout d'abord, un mot sur l'homme, Warren Ellis.
Ayant commencé sa carrière au début des années 90, voila prés de 25 ans que sa prose embellit mes lectures, ma première rencontre avec Ellis date de Fatalis 2099 (Doom 2099), quand il reprend la série au n°24, et donne une profondeur à ce personnage que je n'ai jamais vraiment (su) apprécier, dans un univers médiocre qu'était celui de 2099 (un jour je vous en dirai deux mots, là n'étant pas le moment).
A cette époque, le scénariste ne m'intéressait pas, seul comptait le dessin, et avec 2099 à part le dessin de Rick Leonardi, je m'ennuyais ferme.
Heureusement débarqua un nouvel anglais (je ne savais pas) qui dynamite un peu la machine mal huilée de Marvel.
Un run de 15 n° qui me reste en mémoire comme une madeleine de Proust.


Après ce succès, il passe sur Excalibur (Titans n°204), mais hélas à l'époque seul le nom de Terry Dodson se grave à ma rétine.
Quand Sémic perd la licence Marvel au profit de Marvel France/Panini, je retrouve la série Excalibur et Warren Ellis dans le X-Men n°5, mais encore c'est Casey Jones qui me fait de l’œil, on est en plein nineties, seuls les dessinateurs comptent et les plus célèbres sont chez Image. Et puis Dodson, Casey ou Pacheco, on peut dire qu'il a eu du beau monde pour l'épauler.

Quand lui aussi se casse pour Image, le voilà à scénariser DV8, avec Mr Pieds Carrés au dessin, pardon je voulais dire Humberto Ramos, le meilleur ami du petit prince.
Malgré ce problème de structure de l'anatomie répété, je dois dire que je suis fan de DV8, cette mini issue de l'univers de Gen13.

Ensuite, c'est la révélation, Nova n°228, enfin le nom de Warren Ellis est signe de qualité pour moi, bien que je le lis à travers différentes séries depuis des années, c'est son arrivée sur Stormwatch qui va me donner envie de suivre ses écrits.
Nova, le magazine se meurt et je retrouve Warren Ellis deux ans plus tard dans le magazine Wildstorm, toujours pour Stormwatch.
A l'époque fallait s'accrocher pour lire en français dans la continuité puisqu Authority est déjà paru en France dans le magazine du même nom.

The Authority, ça s'est sûre que j'en parlerai plus longtemps, très bientôt.
L'équipe de Supers des années 2000, enfin un groupe qui se dit pourquoi sauver le monde d'une invasion extra terrestre alors qu'on tolère des dictatures?
Une série qui aborde le thème de l'homoparentalité 10 ans avant la France, une série où le personnage le plus puissant est un junkie qui fait une o.d. d’héroïne.

En parallèle, Warren Ellis écrit ce que certains considèrent comme sa plus grande oeuvre, je pense pour ma part que c'est celle où il a eu le plus de liberté (pour moi son meilleur titre est Désolation Jones ou Fell, ça dépend quant on me pose la question), et où il a pu donner cours à sa "folie créatrice".
Transmetropolitan est né sur le défunt label Hélix, et après la disparition du label continuera sa course chez Vertigo.

On y reviendra, aussi, plus tard.

Toujours en parallèle, il y a la naissance de Planetary, série Wildstorm où on verra même apparaître Spider Jérusalem.
Désormais je me dis que non seulement ce mec a une putain de verve mais en plus il a une énorme connaissance de la pop culture du siècle dernier (le XXème siècle, bande de béotiens).
Série sûrement très personnelle, et bourrée de références qui correspond à mes goûts de l'époque (HK movies, Godzilla, occultisme, ufologie et les comics bien sur).

Ensuite tout s’accélère, et sa bio, n'est plus en parfaite équation avec le talent que je viens d'entrevoir.
Retour chez les Big Two, et notamment Marvel et l'univers Ultimate, les titres Counter-X, le travail pour Avatar, Down, enfin je me rends compte qu'un mois ne sera pas de trop pour parler de ses bds, de ses livres, d'internet...
A propos d'internet, je viens de croiser un mec qui fut le premier à être viré par Warren Ellis lui-même de son premier forum.
Il me dit qu'Ellis est joueur...

Alors on va jouer, Rémi et moi, à vous faire partager notre amour pour le travail de Warren Ellis.

J’espère que vous êtes prêts?


Laurent


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