American Vampire
Sang Neuf
American Vampire est scénarisé par Scott Snyder et Stephen King et est illustré par Rafael Albuquerque.
Ce premier tome, qui nous envoie dans les Etats-Unis du XXème siècle, nous raconte l'histoire de Pearl, actrice. Cette dernière obtient par chance un entretien dans le bureau de Mr Boch, un des Grands de l'industrie du cinéma naissante. Croyant avoir une occasion en or pour sa carrière, notre héroïne comprend vite son erreur : à peine entrée, elle est agressée par un groupe de vampires (dont ce Mr Boch). Laissée pour morte, elle se réveille dans la morgue du coin. Peu après, un gars un peu louche la trouve et lui apprend qu'eux deux sont les représentants d'une nouvelle race de vampires, différente,
plus puissante. Il conclut en lui expliquant qu'il lui laisse le soin de se venger des ses agresseurs.A partir de ça, c'est toute une intrigue qui se noue avec la présence d'une amie proche, d'un chemineau amoureux et d'un écrivain.Ce même écrivain qui raconte l'histoire lors d'une conférence à propos du livre qu'il a écrit. Cela nous permet d'avoir le point de vue d'un personnage au cœur de l'action en même temps qu'un certain recul. C'est un donc un fil conducteur qui permet une approche intéressante.
La fin est très intéressante, on voit l'histoire contée se mêler subtilement à la conférence, tout en annonçant la suite de la série (les tomes 2 et 3 sont déjà parus).
Le dessin se marie très bien avec l'ambiance western : les scène d'extérieur donnent la sensation de revivre le mythe du far-west (revisité) et le dessin intérieur fait très "saloon". Le tout s'accorde très bien avec l'histoire.
Ce qu'il faut retenir : American Vampire : Sang Neuf dépoussière le mythe du vampire et nous change des "Twilight" et autre de ces dernière années, et c'est tant mieux. Un dessin qui va de pair avec le scénario et une suite qui s’annonce très bien.
American Vampire bénéficie d'un prix de lancement jusqu'à la fin de l'année : 10 €.
"Skinner Sweet ne se satisfait pas de raconter sa vie aux nénettes. Il les mord. Et c’est ça qui est bon." -Stephen King |
Par Maxence V, stagiaire.
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