Il commence à faire froid dans la boutique, alors on monte le son et on appelle le chaland pour qu'il vienne nous donner de sa chaleur humaine!
Les news Librairie sont la!
Tout d'abord une spéciale géant vert avec l'édition en collection Deluxe de World War Hulk, la suite et conclusion de Planet Hulk (paru dans le monster 3 et 4).
Hulk faisant tellement de conneries sur Terre, les Illuminati (le groupe secret de super-héros qui controle les autres super-héros Marvel) avaient décidé de l'envoyer sur une planète inhabitée pour lui laisser le temps de méditer sur ses conneries ( ses heures de colle à lui), simplement une erreur de calcul a envoyé sa fusée sur une planète habitée.
Dans planet Hulk, le géant vert se retrouve gladiateur et il se prend pour Russel Crowes.
Bon à la fin il gagne, forcément, et se trouve une femme qui l'aime!
Simplement, en explosant, la fusée tue sa femme et il est vert de rage, donc il vient sur Terre pour tout broyé, et surtout les Illuminati, Red Richard en tete, parce qu'il ne sait pas compter!
bien sur on vous recommande chaudement Planet Hulk, que ce soit en français (2 volumes monster donc) ou en anglais.
Parmis les nouveautés il y a aussi X-Force, sexe+violence avec Gabriel dell' Otto aux pinceaux,
Superman Pour demain, Buffy Classic 4 et Dracula 1
Bonne lecture!
Central Comics Paris
25 rue de l'Ambroisie
75012 Paris
ouvert du lundi au samedi de 11h à 20h
ouvert le dimanche de midi à 19h30
tel: 0952782271
courriel: contact@central-comics.com
25 rue de l'Ambroisie
75012 Paris
ouvert du lundi au samedi de 11h à 20h
ouvert le dimanche de midi à 19h30
tel: 0952782271
courriel: contact@central-comics.com
mardi 30 novembre 2010
lundi 29 novembre 2010
Wikileaks explose la baraque !
Non seulement WikileaKs permets à un journal comme Le Monde d'avoir pleins d'articles pour toute la semaine, mais en plus le site balance la véritable identité de pleins de super héros!
Voici la traduction des infos reporté par Bleeding Cool.
Superman:
il n'a pas d'identité secrete et ne porte pas de masque et sa tete est mondialement connu. Sa famille n'a pas à etre protégée car elle est morte avec l'explosion de sa planete!
Le costume de Superman est sa vraie tenue.
A la rigueur, si on peut dire que la vraie identité de Superman est Superman , alors Clark Kent est son identité de "masque"
Conclusion: Superman se déguise en Clark Kent... ( tout cela était déja connu depuis longtemps et trés bien expliqué par Bill dans "Kill Bill 2")
Wolverine (aussi appelé Serval dans l'héxagone):
Malgré être partout et tout le temps, avec des favoris qui se sont démodés dans les années soixante-dix, l'identité de ce mutant est toujours inconnue. La théorie la plus populaire est qu'il est Tom Cruise. Mais alors l'église de scientologie serait dirigé par Charles Xavier?
Batman:
C'est désormais officiel, Bruce Wayne a déclaré avoir fondé la société Batman, et financé ce qu'il considere etre comme un laboratoire de recherche pour Wayne enterprise.
Mais l'homme lui-même opérant dans la Ville de Gotham city pourrait immédiatement être en danger si n'importe lequel des groupes criminels organisés apprenaient l'identité de ses parents et le forçait à travailler pour eux au lieu de contre eux comme jusqu'à présent.
Bruce Wayne était indisponible pour émettre un commentaire mais son porte-parole a dit que Batman Inc est pour la liberté de la presse.
Captain America:
C'était Steve Rogers, mais il est mort. Puis il est revenu parmis nous, mais il n'est plus Captain America, tout en le restant, bien qu'on ne sache pas exactement s'il est encore américain...
Wikileaks affirme détenir les preuves de la véritable nationalité du Captain, qui, selon nos propres sources, pourrait etre canadien voire pire , québécois!
Du moment qu'il n'est pas français tout va bien , quoi que tout cela est extrémement embarrassant pour le gouvernement Obama.
Green Arrow:
La seule personne à croire que Green Arrow a une identité secrete est Oliver Queen (et peut etre aussi le Arrow conspiracy forum qui pense que tout ceci n'est qu'un bluff).
Il n'y a que la barbe qui est un véritable "masque" et qui permet à Oliver Queen et Green Arrow de masquer son identité, à savoir celle de Bruce Wayne!
Donc Oliver Queen est le patron de Batman inc.
Spider-man:
Tout le monde connait l'identité réelle de Spidey, mais on l'a tous oublié, bizarre!
Green Lantern:
Le petit masque "domino" de Green lantern a réussit à protéger l'identité secréte de ce guerrier intergalactique de tous, y compris Darkseid. Désormais les masques "domino" ont été interdits dans un certain nombre de pays,car meme le programme de reconnaissance facial le plus sophistiqué ne peut réussir à venir à bout. Mais ce que superordinateurs et génies criminels ont échoué à accomplir, un blogueur australien , lui a réussit!
Galactus:
Un préposé aux chiootes vivant dans le Queens, apparament.
C'est fort possible!
Merci à Bleeding Cool
Voici la traduction des infos reporté par Bleeding Cool.
Superman:
il n'a pas d'identité secrete et ne porte pas de masque et sa tete est mondialement connu. Sa famille n'a pas à etre protégée car elle est morte avec l'explosion de sa planete!
Le costume de Superman est sa vraie tenue.
A la rigueur, si on peut dire que la vraie identité de Superman est Superman , alors Clark Kent est son identité de "masque"
Conclusion: Superman se déguise en Clark Kent... ( tout cela était déja connu depuis longtemps et trés bien expliqué par Bill dans "Kill Bill 2")
Wolverine (aussi appelé Serval dans l'héxagone):
Malgré être partout et tout le temps, avec des favoris qui se sont démodés dans les années soixante-dix, l'identité de ce mutant est toujours inconnue. La théorie la plus populaire est qu'il est Tom Cruise. Mais alors l'église de scientologie serait dirigé par Charles Xavier?
Batman:
C'est désormais officiel, Bruce Wayne a déclaré avoir fondé la société Batman, et financé ce qu'il considere etre comme un laboratoire de recherche pour Wayne enterprise.
Mais l'homme lui-même opérant dans la Ville de Gotham city pourrait immédiatement être en danger si n'importe lequel des groupes criminels organisés apprenaient l'identité de ses parents et le forçait à travailler pour eux au lieu de contre eux comme jusqu'à présent.
Bruce Wayne était indisponible pour émettre un commentaire mais son porte-parole a dit que Batman Inc est pour la liberté de la presse.
Captain America:
C'était Steve Rogers, mais il est mort. Puis il est revenu parmis nous, mais il n'est plus Captain America, tout en le restant, bien qu'on ne sache pas exactement s'il est encore américain...
Wikileaks affirme détenir les preuves de la véritable nationalité du Captain, qui, selon nos propres sources, pourrait etre canadien voire pire , québécois!
Du moment qu'il n'est pas français tout va bien , quoi que tout cela est extrémement embarrassant pour le gouvernement Obama.
Green Arrow:
La seule personne à croire que Green Arrow a une identité secrete est Oliver Queen (et peut etre aussi le Arrow conspiracy forum qui pense que tout ceci n'est qu'un bluff).
Il n'y a que la barbe qui est un véritable "masque" et qui permet à Oliver Queen et Green Arrow de masquer son identité, à savoir celle de Bruce Wayne!
Donc Oliver Queen est le patron de Batman inc.
Spider-man:
Tout le monde connait l'identité réelle de Spidey, mais on l'a tous oublié, bizarre!
Green Lantern:
Le petit masque "domino" de Green lantern a réussit à protéger l'identité secréte de ce guerrier intergalactique de tous, y compris Darkseid. Désormais les masques "domino" ont été interdits dans un certain nombre de pays,car meme le programme de reconnaissance facial le plus sophistiqué ne peut réussir à venir à bout. Mais ce que superordinateurs et génies criminels ont échoué à accomplir, un blogueur australien , lui a réussit!
Galactus:
Un préposé aux chiootes vivant dans le Queens, apparament.
C'est fort possible!
Merci à Bleeding Cool
dimanche 28 novembre 2010
Image, image, de Désire Laid
Revenons à la future sortie de Spawn 200, Todd McFarlane annonce un n° spécial de 45 pages, publication prévue le 29 décembre.
Au rayons des mauvaises nouvelles, Haunt 12 est repoussé au 22 décembre, et le artbook de Todd McFarlane a disparu du calendrier!
Diamond ne la pas annulé, contrairement au n°7 de Orc Stain.
Stefano Caselli est un artiste qui monte chez Marvel, on connait tous ses dessins, mais pas spécialement son nom.
Lui aussi aime The Haunt, la preuve:
un hommage à Haunt par Stefano Caselli
et une des premieres couvertures qu'il a réalisé pour son futur run sur Amazing Spider-Man.
Retrouvez le aux manettes de Spidey des le mois de janvier!
Et pendant ce temps une soirée a dégéneré aux éditions Delcourt!
Il faut qu'il sorte vite ce Spawn 200!
Au rayons des mauvaises nouvelles, Haunt 12 est repoussé au 22 décembre, et le artbook de Todd McFarlane a disparu du calendrier!
Diamond ne la pas annulé, contrairement au n°7 de Orc Stain.
Stefano Caselli est un artiste qui monte chez Marvel, on connait tous ses dessins, mais pas spécialement son nom.
Lui aussi aime The Haunt, la preuve:
un hommage à Haunt par Stefano Caselli
et une des premieres couvertures qu'il a réalisé pour son futur run sur Amazing Spider-Man.
Retrouvez le aux manettes de Spidey des le mois de janvier!
Et pendant ce temps une soirée a dégéneré aux éditions Delcourt!
Il faut qu'il sorte vite ce Spawn 200!
Frank Miller, Sin City, éd. anniversaire, Vol. 2
Le deuxième volume de Sin City, édition anniversaire de Frank Miller en librairie le 4/12/2010.
La publication de l'édition anniversaire de Sin City s'acheve avec la sortie du deuxième tome qui comporte les trois dernières histoires de la série (Valeurs Familiales, Des filles et des flingues et L'enfer en retour). Ce volume 2 comprend aussi une galerie de toutes les couvertures réalisées par Frank Miller et mises en couleur par Lynn Varley. Suivent plus de 100 pages de croquis, illustrations, études et la bibliographie complète de toutes les premières éditions originales (en comics et en volume) ainsi que des premières éditions en langue française. Le premier volume (sorti en décembre 2009 et aujourd'hui épuisé) comprenait les quatre premiers épisodes de la série : The Hard Goodbye, J'ai tué pour elle, Le Grand carnage et Cet enfant de salaud.
Le tirage du volume 2 est limité et seulement 3200 exemplaires du livre sont disponibles à la vente. Les deux tomes ne seront pas réimprimés.
ISBN 978-2-87827-129-4
Format cm 16,5 x 24
768 pages noir et blanc, bichromie et couleur
Couverture cartonnée
Prix de vente public 65 €
En librairie
le 4/12/2010
La publication de l'édition anniversaire de Sin City s'acheve avec la sortie du deuxième tome qui comporte les trois dernières histoires de la série (Valeurs Familiales, Des filles et des flingues et L'enfer en retour). Ce volume 2 comprend aussi une galerie de toutes les couvertures réalisées par Frank Miller et mises en couleur par Lynn Varley. Suivent plus de 100 pages de croquis, illustrations, études et la bibliographie complète de toutes les premières éditions originales (en comics et en volume) ainsi que des premières éditions en langue française. Le premier volume (sorti en décembre 2009 et aujourd'hui épuisé) comprenait les quatre premiers épisodes de la série : The Hard Goodbye, J'ai tué pour elle, Le Grand carnage et Cet enfant de salaud.
Le tirage du volume 2 est limité et seulement 3200 exemplaires du livre sont disponibles à la vente. Les deux tomes ne seront pas réimprimés.
ISBN 978-2-87827-129-4
Format cm 16,5 x 24
768 pages noir et blanc, bichromie et couleur
Couverture cartonnée
Prix de vente public 65 €
En librairie
le 4/12/2010
samedi 27 novembre 2010
Noyeux Joel petit Lapin Noel!
Il a neigé sur Paris, c'était écrit sur 85% des statuts FB des parisiens hier, au shop on a monté le chauffage, changé de bande son (vous connaissez Maxxo?) pour etre plus raccord avec la période, écrit la mailing list news ( la derniere datait de septembre, argh!)
Sortis nos bonnets rouge (vert- jaune) et désormais on cherche notre hache pour couper un sapin.
On va aussi terminer les articles en retard pour le blog (l'analyse de la selection d'Angouleme, un quid Disney-Marvel-Panini et l'apokalyptik sélection de noel) mais la recherche des Dunk Delorean sb 6.0 nous prend beaucoup de temps!
( si quelqu'un sait ou trouver un 44 filette?)
Au passage on souhaite un joyeux anniversaire à Génération Strange, un blog qui en un an a montré son sérieux , sa qualité, avec des news fresh (ou l'origine des news sont citées) et de bonnes émissions ( pas du " lisez parceque c'est génial!"...)avec de trés bons guests, un blog défricheur, qui n'a rien à envier au autres et qui reflete la personnalité de celui qui est derriere, Mister O. (clap, clap).
Preuve en est qu'il faut de la personnalité pour raconter des trucs, meme sur un blog, et que le taux de fréquentation n'est pas une fin en soi!
Si on était putassier ici et pret à faire de la pub gratuite, on dirait que parmis les newsblogs français dans l'esprit CBR et Newsarama, il n'y a que COMICSBLOG et GENERATION - STRANGE qui tiennent la route, sans jamais craqué du melon ou laissé jouer l'égo! (tout le contraire de ses lignes en fait!)
Mais revenons à nos moutons!
On a eu quand meme le temps de faire nos vitrine de décembre (with real snow inside!)
Jugez plutot! (mais ne condamnez pas Plutot...)
De la figurine résine ou PVC, de pas cher à trés cher, du Hulk gladiator pour etre down avec Panini ( le deluxe World War Hulk sort la semaine prochaine)
Du artoyz, du DIY, du Muttpop ( et meme du soldout il parait!), de la neige de cristal et un spécial 75TH DC (sans teeshirts!) qui avait fait l'objet d'un article il y a quelques temps, et hasard du calendrier, on nous a signler un doublon dans une web émission:
Parait que Batman Universe 3 est sold out, il en reste aussi, par contre le Taschen part à une vitesse assez impressionante pour un livre à un 1/6eme de smic.
. Dans moins d'un mois le Père Noël fera sa
tournée et tout le monde se retrouvera autour du sapin et/ou d'un bon
repas. En attendant, les listes pour le barbu se font petit à petit et
comme chaque année les BD y ont une bonne place.
Pour que tout se passe pour le mieux, la librairie Apo(k)lyps va
devoir tourner à plein régime et modifier ses horaires d'ouverture:
Du 1er au 24 décembre, nous serons ouvert tous les jours.
Du mardi au vendredi de 11h à 21h
Le samedi de 11h à 19h30
Le dimanche et le lundi de 14h30 à 19h30
Les Jeudi 16 et 23 nous organisons également une nocturne jusqu'à 22h30.
Le 24 nous fermerons à 19h.
Nous serons en vacance du 25 décembre au 2 janvier.
Réouverture des le 3 janvier.
L'an prochain nous serons désormais ouvert le lundi, de 14h30 à 19h30!
Si vous souhaitez commander des ouvrages que nous n'avons pas en
librairie, assurez vous de le faire assez tôt! Commandez avant le 17
décembre pour être sûr de les avoir avant le 24. Vous pouvez commander
en librairie ou nous envoyer des listes par mail. Nous transmettrons
au Père Noël.
D'ici quelques jours vous trouverez sur le blog notre liste de Noël (twice),
pleines de bonnes idées pour toute la famille.
Avec tout ça, nous n'aurons pas le temps de faire de dédicace mais
préparez-vous, les mois de janvier et février seront pleins de
surprises!
A très vite à la librairie!
Rémi & Laurent, assistants officiels 2010 de Santa Claus et de Spawn!
jeudi 25 novembre 2010
La veueuf du jeueudi
Il pleut sur Paris, mais la livraison est tout de même à l'heure, avec un peu de Strangers in paradise ( t.14), L'excellente série de Terry Moore, et dont le troisième éditeur ( Kyméra) persiste à publier ce titre que nous vous recommandons chaudement!
Ensuite, Wolf-Man de Robert "Walking Dead" Kirkman et Jason Howard. Un premier tome qui s'annonce intéressant.
En fouillant bien, on trouve également la Battemobile, une parodie plutôt déjanté des aventures de Batman. Ce n'est pas du comic, certes, mais comme c'est une BD sur un mec en collants...
Ensuite, Wolf-Man de Robert "Walking Dead" Kirkman et Jason Howard. Un premier tome qui s'annonce intéressant.
En fouillant bien, on trouve également la Battemobile, une parodie plutôt déjanté des aventures de Batman. Ce n'est pas du comic, certes, mais comme c'est une BD sur un mec en collants...
mercredi 24 novembre 2010
La v.o. en direct des Batignolles!
Cette semaine, les mensuels les plus en vue sont:
- Batwoman 0 et ultimate Spider - man 150 ( la v2 repasse à la numérotation v1)
BATMAN AND ROBIN #17
AVENGERS & INFINITY GAUNTLET #4 (OF 4) DO ANDROIDS DREAM DUST TO DUST TP VOL 01
DEADPOOL PULP #3 (OF 4)
SECRET AVENGERS #7
ULTIMATE COMICS AVENGERS 3 #4 (OF 6)
UNCANNY X-FORCE #2
Plus, Amazing spider-man 648, Chew tp 3, Clint 3, et plein d'autres choses mais l'arrivé du 13eme tpb de Walking dead fait que cette news est baclée!
- Batwoman 0 et ultimate Spider - man 150 ( la v2 repasse à la numérotation v1)
BATMAN AND ROBIN #17
AVENGERS & INFINITY GAUNTLET #4 (OF 4) DO ANDROIDS DREAM DUST TO DUST TP VOL 01
DEADPOOL PULP #3 (OF 4)
SECRET AVENGERS #7
ULTIMATE COMICS AVENGERS 3 #4 (OF 6)
UNCANNY X-FORCE #2
Plus, Amazing spider-man 648, Chew tp 3, Clint 3, et plein d'autres choses mais l'arrivé du 13eme tpb de Walking dead fait que cette news est baclée!
mardi 23 novembre 2010
Spawn 200, Chroniques de Spawn 34
Au début des années 90, quand Todd McFarlane a crée la série Spawn (juin 1992), il a fallut un an au comic pour traverser l'atlantique.
En décembre 2010, le 29 pour etre précis (sauf si il est de nouveau repoussé, ce que personne ne souhaite) le n° 200 de Spawn va paraitre!
200 n° en 222 mois d'existence! Spawn a parfois eut des retards de publication, notament pour ce n° 200 prévu depuis le mois d'avril.
Ce retard profite à nous , lecteurs en français, car désormais, c'est sur et confirmé (sauf non parution en v.o. du 200), le n° de janvier des Chroniques de Spawn contiendra l'épisode 200!
Thierry Mornet et son équipe s'arrachent les cheveux, le magazine paraitra avec 15 jours de retard, mais l'épisode anniversaire existera en français 15 jours aprés la version u.s. d'Images!
Et pour finir, ce n° aura une couverture inédite et exclusive, un futur collector!
En décembre 2010, le 29 pour etre précis (sauf si il est de nouveau repoussé, ce que personne ne souhaite) le n° 200 de Spawn va paraitre!
200 n° en 222 mois d'existence! Spawn a parfois eut des retards de publication, notament pour ce n° 200 prévu depuis le mois d'avril.
Ce retard profite à nous , lecteurs en français, car désormais, c'est sur et confirmé (sauf non parution en v.o. du 200), le n° de janvier des Chroniques de Spawn contiendra l'épisode 200!
Thierry Mornet et son équipe s'arrachent les cheveux, le magazine paraitra avec 15 jours de retard, mais l'épisode anniversaire existera en français 15 jours aprés la version u.s. d'Images!
Et pour finir, ce n° aura une couverture inédite et exclusive, un futur collector!
lundi 22 novembre 2010
Criminal, le Sin City de Brubaker et Phillips!
Événement éditorial publié par Marvel aux USA, et Delcourt en France, Criminal est LA référence actuelle en matière de “crime comic”. Du rythme, des dialogues réalistes, un héros pitoyable interchangeable, Criminal est la série qu’attendent les amateurs du genre et qui surprendra les autres.
Très très bon polar bien troussé et glauque à souhait rehaussé par un dessin très réaliste de Sean Philips.
Chaque tome raconte une histoire isolée mettant en scène des criminels, des petites frappes, des putes et des mafieux, évoluant ensemble dans un univers poisseux : la violence y est le langage, l’alcool et la drogue sont à la carte dans tous les drive inn et les dinners, la morale est une valeur oubliée, quand on vous dit que cette série est le Sin City de Brubaker! C'est crade et ça pue comme dans les égouts, le mérite et les promesses n'existent que dans les yeux de ceux qui y croient. Mais c'est en couleur, comme quoi il n'y a pas que le noir & blanc qui donne une ambiance.
CRIMINAL, Tome 1
Une ex-junkie. Un ancien détenu épileptique. Un pickpocket. Des flics véreux. Le casting est parfait et le casse, du billard. Bien sûr, rien ne se passe comme prévu. Mais s’il est une chose qu’une vie de braquages a apprise à Leo, c’est qu’il existe toujours une porte de sortie pour les lâches. Et il n’y a plus d’honneur lorsqu’il est question de survie. Quoique…
Ed Brubaker est nommé pour les Eisner Awards 2007 dans la catégorie “Best Writer” en tant qu’auteur, mais également dans la catégorie “Best New Series” pour "Criminal", dont ce tome regroupe les cinq premiers fascicules.
Bien sur il obtient les deux prix (dans la catégorie meilleur auteur, c'est pour l'ensemble des titres qu'il aura écrit cette année; Captain America, Daredevil et donc Criminal!).
Ed Brubaker commence tout doucement à faire partie de ces auteurs dont la seule présence du nom sur une couverture déclenche une sorte de reflexe pavlovien de lecture inéluctable. L’auteur qui osa assassiner "Captain America" est un habitué du monde du crime ("Gotham central", "Sleeper", "Catwoman", ...) et du développement du côté sombre de superhéros ("Daredevil"). Avec cette histoire de gangsters bien sombre, il demeure donc dans son domaine de prédilection.
"Criminal" a beau reprendre les classiques du genre (le braquage de trop, la femme fatale, le policier véreux, le barman bonne poire, le baron de la drogue, un passé commun regrettable, un agenda double …), Brubaker parvient tout de même a construire un récit efficace qui ne sent pas le réchauffé. Il parvient ainsi à donner de l’épaisseur à des personnages qui ont certes le profil de l’emploi, mais ne tombent pas pour autant dans le piège des stéréotypes.
"Criminal" est un comics sans superhéros, ni de valise pourvu d’une arme banalisée et de 100 balles intraçables ("100 Bullets, on fera un article de fond dessus, un jour...") ou autres éléments externes. Dans cet environnement très terre-à-terre, les magouilles et alliances sont omniprésentes, le sens moral ambigu, les protagonistes captivants et l’atmosphère pesante. Le casting puise d’ailleurs dans les bas-fonds d’une grande ville américaine et chaque protagoniste passe son temps du mauvais côté de la loi. Du coup, s’attacher à ce criminel au caractère atypique semble finalement être un moindre mal pour le lecteur. Avec «Lâche», Brubaker met le courage de cet antihéros tourmenté à l’épreuve, le poussant à flirter avec les règles du milieu : celles qui permettent de rester en vie !
"Criminal" est également un comics sans dessin flashy. Le dessin est réaliste, l’encrage solide, le jeu d’ombres approprié et la colorisation (de Val Staples) colle parfaitement au décor et contribue à faire ressortir la noirceur du récit et des personnages. Sean Philips ("7 Psychopathes", "Sleeper", ...) livre du bon boulot, parvenant même à rendre la moindre conversation attrayante et à l’envelopper d’une brume de suspicion et de mystère.
Cet excellent premier volet qui saura ravir les amateurs de polars réalistes a des allures de one-shot et peut donc se lire totalement indépendamment.
CRIMINAL, Tome 2
De retour au pays après plusieurs années dans l'armée, Tracy Lawless apprend la mort de son petit frère Rick, devenu criminel de bas étage peu après son départ. Afin de le venger, Tracy infiltre son ancien gang et plonge chaque jour un peu plus dans le quotidien sordide du Milieu. Son unique atout : personne n'a la moindre idée de qui il est et de ce dont il est capable.
Malgré les allures de one-shot de l’excellent premier volet, "Criminal" livre une deuxième histoire.
Le lecteur a beau entrevoir certains personnages du premier tome, tels que La Grogne (le barman de l’Undertown), Leo Patterson (le lâche du tome précédent) et Angie (la petite orpheline), cette nouvelle histoire peut se lire totalement indépendamment de la première. Situé chronologiquement après le récit précédent, cet album nous fait suivre les pas et le raisonnement de Tracy Lawless : un militaire de retour au pays afin de venger la mort de son petit frère Rick. La première partie de son plan consiste à infiltrer l’ancienne bande de son frère.
Ed Brubaker confirme ici tout le bien qu’on pensait du premier volet de cette série. Une nouvelle histoire de gangsters, de mauvais coups qui se préparent et d’affaires qui sentent l’entourloupe à plein nez. S’appuyant sur les poncifs du genre Brubaker parvient à construire un récit efficace et bien rythmé, tout en donnant de l’épaisseur à des personnages qui ont certes le profil de l’emploi, mais ne tombent pas pour autant dans le piège des stéréotypes.
Les dialogues réalistes et cette narration en voix-off qui puise dans les pensées les plus sombres des protagonistes, font également mouche et installent cette série comme l’une des références en matière de polar US. Sean Philips ("Sleeper") arrive à rendre la moindre conversation attrayante et à l’envelopper d’une brume de suspicion et de mystère.
CRIMINAL, Tome 3
1972. Jake "La Grogne" Brown n'est pas encore le patron boiteux de l'Undertown et c'est fièrement qu'il parade sous les projecteurs des rings de boxe. Teegar Lawless, père de Tracy, débarque du Vietnam avec pour seules compétences, sa déconcertante facilité à flinguer. Point d'achoppe de ces destins : Danica, femme fatale, manipulatrice et... véritable tragédie vivante !
Les récits ont beau être totalement indépendants, le lecteur croise cependant chaque fois certains personnages des tomes précédents. Ce troisième album permet ainsi de retrouver le très attachant Jake «La Grogne» Brown dans la fleur de l’âge, avant qu’il ne devienne le barman boiteux de l’Undertown. Mais il permet également de découvrir le passé de Teegar Lawless, le père du personnage central de tome précédent : Tracy Lawless. On croise même Rick, le petit frère, dont Tracy voulait venger la mort dans le tome deux. Il faut également souligner la construction maitrisée de cette histoire et la narration irréprochable de Brubaker. La construction en trois chapitres, un par protagoniste, qui finissent par se rejoindre autour d’une trame commune est diablement efficace. Un récit choral qui invite à suivre séparément le passé de La Grogne, de Teegar Lawless et de Danica, la femme qui lie toutes ces destinées au fil des pages.
CRIMINAL, Tome 4
Père de famille heureux, loin de la violence dans laquelle il a été élevé, Jacob Kurtz est devenu l'ombre de lui-même après son inculpation pour le meurtre de sa femme. Insomniaque depuis lors, il erre en ville chaque nuit. Lors d'une virée, il croise la route d'un couple à la dérive. Commence alors une longue, très longue nuit. De celle qui vous délivre... ou vous achève.
Parfois, mieux ne vaut rien révéler et laisser le plaisir de découverte au lecteur. C’est le cas pour l’histoire de Jacob Kurts, un looser insomniaque qui a déjà beaucoup perdu dans la vie (et le reste devrait suivre), et d’Iris, dont le prénom (et le corps) la prédestine à croiser le regard des hommes. C’est dans les bas-fonds d’une ville déjà peu reluisante que l’estropié et la belle rousse vont se rencontrer. Lui, ancien faussaire essayant de maquiller son passé, elle, femme fatale n’ayant pas froid aux yeux (entre autre). Dès le premier regard, tout part en vrille ... c’est le début d’une "Putain de nuit !"
Au menu de ce nouveau one-shot de l’univers de "Criminal", un héros pitoyable et des fréquentations qui sentent l’entourloupe à plein nez. L’ambiance est sombre et pessimiste et le quotidien est celui du Milieu. Le casting ultra-réaliste puise dans le désespoir d’une grande ville américaine et s’attacher à cet escroc reconverti en dessinateur de strip amoureux semble finalement être un moindre mal.
Ce tome 4,est sans doute le plus personnel de la série . D'une part, Brubaker sort un peu de sa "logique Sin City" et va chercher un personnage apparemment un peu extérieur au milieu de malfrats qu'il décrit dans les trois premiers volumes. Et d'autre part, il travaille sur une intrigue qui, au premier abord, semble assez originale.
Alors bien entendu, on retrouve au fil des pages quelques classiques du genre, notamment celui du gangster repenti (en l'occurrence un faussaire, ce qui est plus rare qu'un braqueur). Et Jacob évoque un peu le Marv (fascination pour la femme furie sexuelle) et le Wallace (un mec "apparemment" normal) de Frank Miller. Et les "vilains" de l'histoire sont des petites frappes sordides, ce qui redirige vers des écrivains comme David Goodis, par exemple : l'intrigue a quelque chose de crapuleux et de poisseux qui la rend encore plus angoissante que les trois précédents volumes.
Ce qui est intéressant aussi, c'est le rapport à la création, à l'émergence de la fiction dans la réalité et à la folie. Faire ça au sein d'un polar, c'est assez roublard, et ça fonctionne vraiment très bien.
Graphiquement, Sean Phillips est très en forme. Il s'épure, il va au trait immédiat, parfois succinct, parfois tremblé, à l'économie.
CRIMINAL, Tome 5
Un de ceux en qui on peut avoir totalement confiance. Par moment, il réfléchit trop et rechigne à tuer quelqu'un qui ne le mérite pas, simplement parce qu'on le paye pour ça...
Pourtant, son employeur, bien embêté par son rendement actuel, lui confie une mission de la plus haute importance : quelqu'un en ville semble vouloir prendre sa place, et il est hors de question qu'il le laisse faire...
C'est le retour de Tracy Lawless, et le premier volume à reprendre le meme personnage principal.
Cette fois ci il se grime en detective privé, tout droit sorti d'un bon pulp de James Crumley, un coté C.W. Sughure dans le coté merdique que donne Brubaker à Tracy.
Depuis un an Tracy éponge la dette posthume de son frère, sans pour autant réussir à être un bon tueur, mais son boss n'a pas d'autres choix que de le garder, ses autres bras droits disparaissent de l'état civil...
Le voila charger de l'enquete, qui peut donc tuer des hommes dits "intouchables" mais sans rapports de prime abord?
Le boss de Tracy est parano, croit que celui ci s'envoit sa fille, alors qu'en fait c'est une autre.
pour compliquer le tout un militaire arrive en ville avec la ferme attention de mettre le grampin sur Tracy le deserteur!
Le récit est bon et rondement mené, le rythme et l'intrigue sont soutenus.
Cet album est meme un tres bon album pour découvrir la série, car facile d'acces, et meme si le personnage de Tracy n 'est pas Blanche neige, il reste tout de meme le "gentil".
De plus, en bonus une courte histoire sur la liberté de la presse à la sauce Criminal donne le ton!
5 tomes indépendants, un héros désabusé et un portrait de l'Amérique des bas-fonds, Criminal est le polar noir américain de référence !!
Oui, Brubaker est un excellent narrateur. Il crée des machine bien huilée. Une fois que l'histoire est partie, difficile de décrocher. Cependant, dans la narration-même, on est sur du classique qui ne va pas révolutionner le genre : un peu de souvenirs, un peu de traumatisme, un peu de mensonge, un peu de sexe, un peu de fausse identité, un peu de mauvais garçons… Rien de révolutionnaire, mais un gros travail de fond sur un genre qui avait fait les beaux jours des comics dans les années 50, et dont Brubaker se fait un défenseur de nos jours.
Après, effectivement, les lecteurs de polars compulsifs ne vont pas trouver chez Ed Brubaker une grande nouveauté. il s'agit d'une transcription BD des codes de la Série Noire. Ces lecteurs pourront s'avérer déçus.
En revanche, les lecteurs de comics, pour peu qu'ils soient curieux, seront ravis de voir qu'un auteur à succès explore à nouveau un genre qui a tout pour être populaire.
On verra à l'usure si le roman noir prend racine dans le marché comics, mais on peut déjà considérer que Brubaker montre aux lecteurs des voies "nouvelles", des voies différentes de celle des super-héros. En ce sens, si le genre s'installe (et ce n'est pas impossible), on lui en sera redevable, de même que le marché est redevable à la LEAGUE OF EXTRAORDINARY GENTLEMEN d'Alan Moore d'avoir montré que l'on peut explorer la littérature populaire pour y trouver des sujets passionnants (dans quelle mesure les nouvelles exploitations de Burroughs ou Lovecraft doivent à Moore, ça reste à calculer !).
Mais au-delà de la qualité intrinsèque de chaque tome (finesse des personnages, qualité de la narration etc.), et ce qui est réellement fascinant, c'est que chaque histoire s'imbrique dans une histoire globale de plus en plus dense et riche, à savoir le monde criminel qui gravite autour de l'undertow(n), où chaque action, chaque personnage, chaque histoire, apportent leurs pièces au puzzle concocté par Ed Brubaker, sidérant de maitrise.
Dans cette perspective, la démarche de Brubaker, même si elle est balisée par des codes et des poncifs, est beaucoup intéressante et méritoire que celle de Mark Millar (qui s'obstine à décliner le thème du super-héros - WANTED, KICK-ASS, 1985 - son CHOSEN demeurant une exception désormais fanée) ou celle de Brian Bendis (qui, pour le coup, avait rajeuni le polar, tant dans sa forme que dans sa narration ou son ambition, et désormais se complaît dans le spandex décompressé sans rien apporter de neuf).
Et si vous voulez découvrir l'anti héros emblématique de Crumley, lisez les titres suivants:
Très très bon polar bien troussé et glauque à souhait rehaussé par un dessin très réaliste de Sean Philips.
Chaque tome raconte une histoire isolée mettant en scène des criminels, des petites frappes, des putes et des mafieux, évoluant ensemble dans un univers poisseux : la violence y est le langage, l’alcool et la drogue sont à la carte dans tous les drive inn et les dinners, la morale est une valeur oubliée, quand on vous dit que cette série est le Sin City de Brubaker! C'est crade et ça pue comme dans les égouts, le mérite et les promesses n'existent que dans les yeux de ceux qui y croient. Mais c'est en couleur, comme quoi il n'y a pas que le noir & blanc qui donne une ambiance.
CRIMINAL, Tome 1
Une ex-junkie. Un ancien détenu épileptique. Un pickpocket. Des flics véreux. Le casting est parfait et le casse, du billard. Bien sûr, rien ne se passe comme prévu. Mais s’il est une chose qu’une vie de braquages a apprise à Leo, c’est qu’il existe toujours une porte de sortie pour les lâches. Et il n’y a plus d’honneur lorsqu’il est question de survie. Quoique…
Ed Brubaker est nommé pour les Eisner Awards 2007 dans la catégorie “Best Writer” en tant qu’auteur, mais également dans la catégorie “Best New Series” pour "Criminal", dont ce tome regroupe les cinq premiers fascicules.
Bien sur il obtient les deux prix (dans la catégorie meilleur auteur, c'est pour l'ensemble des titres qu'il aura écrit cette année; Captain America, Daredevil et donc Criminal!).
Ed Brubaker commence tout doucement à faire partie de ces auteurs dont la seule présence du nom sur une couverture déclenche une sorte de reflexe pavlovien de lecture inéluctable. L’auteur qui osa assassiner "Captain America" est un habitué du monde du crime ("Gotham central", "Sleeper", "Catwoman", ...) et du développement du côté sombre de superhéros ("Daredevil"). Avec cette histoire de gangsters bien sombre, il demeure donc dans son domaine de prédilection.
"Criminal" a beau reprendre les classiques du genre (le braquage de trop, la femme fatale, le policier véreux, le barman bonne poire, le baron de la drogue, un passé commun regrettable, un agenda double …), Brubaker parvient tout de même a construire un récit efficace qui ne sent pas le réchauffé. Il parvient ainsi à donner de l’épaisseur à des personnages qui ont certes le profil de l’emploi, mais ne tombent pas pour autant dans le piège des stéréotypes.
"Criminal" est un comics sans superhéros, ni de valise pourvu d’une arme banalisée et de 100 balles intraçables ("100 Bullets, on fera un article de fond dessus, un jour...") ou autres éléments externes. Dans cet environnement très terre-à-terre, les magouilles et alliances sont omniprésentes, le sens moral ambigu, les protagonistes captivants et l’atmosphère pesante. Le casting puise d’ailleurs dans les bas-fonds d’une grande ville américaine et chaque protagoniste passe son temps du mauvais côté de la loi. Du coup, s’attacher à ce criminel au caractère atypique semble finalement être un moindre mal pour le lecteur. Avec «Lâche», Brubaker met le courage de cet antihéros tourmenté à l’épreuve, le poussant à flirter avec les règles du milieu : celles qui permettent de rester en vie !
"Criminal" est également un comics sans dessin flashy. Le dessin est réaliste, l’encrage solide, le jeu d’ombres approprié et la colorisation (de Val Staples) colle parfaitement au décor et contribue à faire ressortir la noirceur du récit et des personnages. Sean Philips ("7 Psychopathes", "Sleeper", ...) livre du bon boulot, parvenant même à rendre la moindre conversation attrayante et à l’envelopper d’une brume de suspicion et de mystère.
Cet excellent premier volet qui saura ravir les amateurs de polars réalistes a des allures de one-shot et peut donc se lire totalement indépendamment.
CRIMINAL, Tome 2
De retour au pays après plusieurs années dans l'armée, Tracy Lawless apprend la mort de son petit frère Rick, devenu criminel de bas étage peu après son départ. Afin de le venger, Tracy infiltre son ancien gang et plonge chaque jour un peu plus dans le quotidien sordide du Milieu. Son unique atout : personne n'a la moindre idée de qui il est et de ce dont il est capable.
Malgré les allures de one-shot de l’excellent premier volet, "Criminal" livre une deuxième histoire.
Le lecteur a beau entrevoir certains personnages du premier tome, tels que La Grogne (le barman de l’Undertown), Leo Patterson (le lâche du tome précédent) et Angie (la petite orpheline), cette nouvelle histoire peut se lire totalement indépendamment de la première. Situé chronologiquement après le récit précédent, cet album nous fait suivre les pas et le raisonnement de Tracy Lawless : un militaire de retour au pays afin de venger la mort de son petit frère Rick. La première partie de son plan consiste à infiltrer l’ancienne bande de son frère.
Ed Brubaker confirme ici tout le bien qu’on pensait du premier volet de cette série. Une nouvelle histoire de gangsters, de mauvais coups qui se préparent et d’affaires qui sentent l’entourloupe à plein nez. S’appuyant sur les poncifs du genre Brubaker parvient à construire un récit efficace et bien rythmé, tout en donnant de l’épaisseur à des personnages qui ont certes le profil de l’emploi, mais ne tombent pas pour autant dans le piège des stéréotypes.
Les dialogues réalistes et cette narration en voix-off qui puise dans les pensées les plus sombres des protagonistes, font également mouche et installent cette série comme l’une des références en matière de polar US. Sean Philips ("Sleeper") arrive à rendre la moindre conversation attrayante et à l’envelopper d’une brume de suspicion et de mystère.
CRIMINAL, Tome 3
1972. Jake "La Grogne" Brown n'est pas encore le patron boiteux de l'Undertown et c'est fièrement qu'il parade sous les projecteurs des rings de boxe. Teegar Lawless, père de Tracy, débarque du Vietnam avec pour seules compétences, sa déconcertante facilité à flinguer. Point d'achoppe de ces destins : Danica, femme fatale, manipulatrice et... véritable tragédie vivante !
Les récits ont beau être totalement indépendants, le lecteur croise cependant chaque fois certains personnages des tomes précédents. Ce troisième album permet ainsi de retrouver le très attachant Jake «La Grogne» Brown dans la fleur de l’âge, avant qu’il ne devienne le barman boiteux de l’Undertown. Mais il permet également de découvrir le passé de Teegar Lawless, le père du personnage central de tome précédent : Tracy Lawless. On croise même Rick, le petit frère, dont Tracy voulait venger la mort dans le tome deux. Il faut également souligner la construction maitrisée de cette histoire et la narration irréprochable de Brubaker. La construction en trois chapitres, un par protagoniste, qui finissent par se rejoindre autour d’une trame commune est diablement efficace. Un récit choral qui invite à suivre séparément le passé de La Grogne, de Teegar Lawless et de Danica, la femme qui lie toutes ces destinées au fil des pages.
CRIMINAL, Tome 4
Père de famille heureux, loin de la violence dans laquelle il a été élevé, Jacob Kurtz est devenu l'ombre de lui-même après son inculpation pour le meurtre de sa femme. Insomniaque depuis lors, il erre en ville chaque nuit. Lors d'une virée, il croise la route d'un couple à la dérive. Commence alors une longue, très longue nuit. De celle qui vous délivre... ou vous achève.
Parfois, mieux ne vaut rien révéler et laisser le plaisir de découverte au lecteur. C’est le cas pour l’histoire de Jacob Kurts, un looser insomniaque qui a déjà beaucoup perdu dans la vie (et le reste devrait suivre), et d’Iris, dont le prénom (et le corps) la prédestine à croiser le regard des hommes. C’est dans les bas-fonds d’une ville déjà peu reluisante que l’estropié et la belle rousse vont se rencontrer. Lui, ancien faussaire essayant de maquiller son passé, elle, femme fatale n’ayant pas froid aux yeux (entre autre). Dès le premier regard, tout part en vrille ... c’est le début d’une "Putain de nuit !"
Au menu de ce nouveau one-shot de l’univers de "Criminal", un héros pitoyable et des fréquentations qui sentent l’entourloupe à plein nez. L’ambiance est sombre et pessimiste et le quotidien est celui du Milieu. Le casting ultra-réaliste puise dans le désespoir d’une grande ville américaine et s’attacher à cet escroc reconverti en dessinateur de strip amoureux semble finalement être un moindre mal.
Ce tome 4,est sans doute le plus personnel de la série . D'une part, Brubaker sort un peu de sa "logique Sin City" et va chercher un personnage apparemment un peu extérieur au milieu de malfrats qu'il décrit dans les trois premiers volumes. Et d'autre part, il travaille sur une intrigue qui, au premier abord, semble assez originale.
Alors bien entendu, on retrouve au fil des pages quelques classiques du genre, notamment celui du gangster repenti (en l'occurrence un faussaire, ce qui est plus rare qu'un braqueur). Et Jacob évoque un peu le Marv (fascination pour la femme furie sexuelle) et le Wallace (un mec "apparemment" normal) de Frank Miller. Et les "vilains" de l'histoire sont des petites frappes sordides, ce qui redirige vers des écrivains comme David Goodis, par exemple : l'intrigue a quelque chose de crapuleux et de poisseux qui la rend encore plus angoissante que les trois précédents volumes.
Ce qui est intéressant aussi, c'est le rapport à la création, à l'émergence de la fiction dans la réalité et à la folie. Faire ça au sein d'un polar, c'est assez roublard, et ça fonctionne vraiment très bien.
Graphiquement, Sean Phillips est très en forme. Il s'épure, il va au trait immédiat, parfois succinct, parfois tremblé, à l'économie.
CRIMINAL, Tome 5
Un de ceux en qui on peut avoir totalement confiance. Par moment, il réfléchit trop et rechigne à tuer quelqu'un qui ne le mérite pas, simplement parce qu'on le paye pour ça...
Pourtant, son employeur, bien embêté par son rendement actuel, lui confie une mission de la plus haute importance : quelqu'un en ville semble vouloir prendre sa place, et il est hors de question qu'il le laisse faire...
C'est le retour de Tracy Lawless, et le premier volume à reprendre le meme personnage principal.
Cette fois ci il se grime en detective privé, tout droit sorti d'un bon pulp de James Crumley, un coté C.W. Sughure dans le coté merdique que donne Brubaker à Tracy.
Depuis un an Tracy éponge la dette posthume de son frère, sans pour autant réussir à être un bon tueur, mais son boss n'a pas d'autres choix que de le garder, ses autres bras droits disparaissent de l'état civil...
Le voila charger de l'enquete, qui peut donc tuer des hommes dits "intouchables" mais sans rapports de prime abord?
Le boss de Tracy est parano, croit que celui ci s'envoit sa fille, alors qu'en fait c'est une autre.
pour compliquer le tout un militaire arrive en ville avec la ferme attention de mettre le grampin sur Tracy le deserteur!
Le récit est bon et rondement mené, le rythme et l'intrigue sont soutenus.
Cet album est meme un tres bon album pour découvrir la série, car facile d'acces, et meme si le personnage de Tracy n 'est pas Blanche neige, il reste tout de meme le "gentil".
De plus, en bonus une courte histoire sur la liberté de la presse à la sauce Criminal donne le ton!
5 tomes indépendants, un héros désabusé et un portrait de l'Amérique des bas-fonds, Criminal est le polar noir américain de référence !!
Oui, Brubaker est un excellent narrateur. Il crée des machine bien huilée. Une fois que l'histoire est partie, difficile de décrocher. Cependant, dans la narration-même, on est sur du classique qui ne va pas révolutionner le genre : un peu de souvenirs, un peu de traumatisme, un peu de mensonge, un peu de sexe, un peu de fausse identité, un peu de mauvais garçons… Rien de révolutionnaire, mais un gros travail de fond sur un genre qui avait fait les beaux jours des comics dans les années 50, et dont Brubaker se fait un défenseur de nos jours.
Après, effectivement, les lecteurs de polars compulsifs ne vont pas trouver chez Ed Brubaker une grande nouveauté. il s'agit d'une transcription BD des codes de la Série Noire. Ces lecteurs pourront s'avérer déçus.
En revanche, les lecteurs de comics, pour peu qu'ils soient curieux, seront ravis de voir qu'un auteur à succès explore à nouveau un genre qui a tout pour être populaire.
On verra à l'usure si le roman noir prend racine dans le marché comics, mais on peut déjà considérer que Brubaker montre aux lecteurs des voies "nouvelles", des voies différentes de celle des super-héros. En ce sens, si le genre s'installe (et ce n'est pas impossible), on lui en sera redevable, de même que le marché est redevable à la LEAGUE OF EXTRAORDINARY GENTLEMEN d'Alan Moore d'avoir montré que l'on peut explorer la littérature populaire pour y trouver des sujets passionnants (dans quelle mesure les nouvelles exploitations de Burroughs ou Lovecraft doivent à Moore, ça reste à calculer !).
Mais au-delà de la qualité intrinsèque de chaque tome (finesse des personnages, qualité de la narration etc.), et ce qui est réellement fascinant, c'est que chaque histoire s'imbrique dans une histoire globale de plus en plus dense et riche, à savoir le monde criminel qui gravite autour de l'undertow(n), où chaque action, chaque personnage, chaque histoire, apportent leurs pièces au puzzle concocté par Ed Brubaker, sidérant de maitrise.
Dans cette perspective, la démarche de Brubaker, même si elle est balisée par des codes et des poncifs, est beaucoup intéressante et méritoire que celle de Mark Millar (qui s'obstine à décliner le thème du super-héros - WANTED, KICK-ASS, 1985 - son CHOSEN demeurant une exception désormais fanée) ou celle de Brian Bendis (qui, pour le coup, avait rajeuni le polar, tant dans sa forme que dans sa narration ou son ambition, et désormais se complaît dans le spandex décompressé sans rien apporter de neuf).
Et si vous voulez découvrir l'anti héros emblématique de Crumley, lisez les titres suivants:
Romans de la série C.W. Sughrue
- Le Chien ivre (The Last Good Kiss, 1978) Fayard (1980). Réédition avec une nouvelle traduction Le Dernier Baiser, Trophée 813 de la meilleure réédition 1987, 10/18 n°1796 (1986)
- Le Canard siffleur mexicain, Dashiell Hammett Award 1994 (The Mexican Tree Duck, 1993) Gallimard "La Noire" (1994).
- Les Serpents de la frontière (Bordersnakes, 1996) Gallimard "La Noire" (1996)
- Folie douce (The Right Madness, 2005)
vendredi 19 novembre 2010
Des tee shirts pour s'habiller l'hiver!
Voici quelques modeles de tee shirts Marvel qu'ils nous restent, par contre nous n'avons que du L!
comme le post précédent, si ça vous interesse, deux solutions, soit au shop, soit en cliquant sur le titre pour aller à notre boutique virtuelle!
LAMINAGES GABRIEL DELL OTTO SECRET INVASION
Nous venons de recevoir des Laminages d'illustrations de Gabriel Dell'Otto, issu de secret invasion.
Vous pouvez vous les procurer au shop, ou bien sur notre boutique ebay, pour cela cliquez sur le titre de l'article!
jeudi 18 novembre 2010
derniere mise à jour de la semaine
Message de derniere minute!
Body World de Dash Shaw est disponible, ainsi que le troisieme tome d'Empowered et Locke & Key: bienvenue Lovecraft.
C'est finit pour cette semaine!
Ouf!
Body World de Dash Shaw est disponible, ainsi que le troisieme tome d'Empowered et Locke & Key: bienvenue Lovecraft.
C'est finit pour cette semaine!
Ouf!
Inscription à :
Articles (Atom)